Promenons-nous...
Carnet de voyage en Provence-Alpes-Côte d'Azur




le temps d’une journée ensoleillée, le long du littoral varois, dans les calanques ou dans l’arrière pays toulonnais, partout où un sentier est capable de nous emmener sans trop nous perdre. A vos chaussures et marchons !





Le 12 décembre 2011
Randonnée au fort de Brégançon 12/2011
C’est décidé, aujourd’hui, cap à l’est vers Bormes-Les-Mimosas afin de pénétrer dans le cap Bénat pour rejoindre la plage de Cabasson et le Fort de Brégançon, le parking en cette saison est gratuit, ce qui n’est pas le cas du 15 mars au 31 octobre ! 8 € la journée !Départ de balade depuis la plage de Cabasson avec en toile de fond, le fort présidentiel, très château d’If !, magnifique plage de sable blanc, eau transparente turquoise, vues exceptionnelles sur Porquerolles, Port-Cros et la presqu’île de Giens, et puis par des alternances de rochers à escalader et de plages à parcourir, toutes plus belles les unes que les autres, nous allons jusqu’à la plage de Léoude… Plages sauvages rappelant les plages corses de Palombiaggia, sable fin, blanc, eau translucide, arrière-plage de forêts de pins d’Alep ou de maquis..corse ! pas une habitation à l’horizon, sauf un château de domaine vinicole, château de Brégançon ou de Léoube,une invitation permanente à la baignade, dommage que nous soyons en décembre ! En un mot un bonheur de 4 petites heures A/R, seuls au monde, dans ce décor somptueux !
Le retour par la route vers Lalonde-les-Maures est tout aussi agréable que la balade au travers des vignobles…
Voir le récit avec photos et commentairesLa calanque d’En-Vau par le col de L’Oule 11/2011
Il est un accès aux calanques que nous n’avons pas encore essayé, alors aujourd’hui, depuis le col de la Gardiole, accessible aux voitures en cette saison, nous partons à l’assaut du col de l’Oule, pour une arrivée surplomblant les 2 calanques, celle de l’Oule d’un côté, celle d’En-Vau de l’autre.Le chemin est aisé, avec de belles vues sur les falaises soubeyrannes, à travers la garrigue. Depuis le promontoire, c’est un spectacle magique, la calanque d’En-Vau, profonde et enserrée dans ses parois vertigineuses, accessibles uniquement aux varappeurs et celle de l’Oule, non moins impressionnante quoique tout en rond ( le souvenir de notre escapade kayak depuis Cassis nous avait mené jusqu’ à la calanque de l’Oule qui nous avait fortement marqué par ses falaises abruptes, sans accès depuis la terre).
Un sandwich face au soleil dans ce décor du blanc des roches et du bleu du ciel et de la mer, et puis un retour facile vers le parking, 4 petites heures tranquillou avec une petite erreur de parcours, à refaire sans modération… Voir le récit avec photos et commentaires
Le tour du Cap Sicié 04/2011
Le Cap Sicié près de Toulon est un de ces endroits préservés de la côte méditerranéenne. Un sentier permet d’en faire le tour depuis Le Brusc, commune de Six-Fours-les-Plages, au lieu-dit Les Lecques, jusqu’à Fabrégas à La Seyne-sur-Mer, 14 kilomètres de randonnée la plupart du temps en balcon sur la mer.
Une fois trouvé le parking, ce qui n’est pas très aisé, le sentier pénètre dans un bois de pins d’où l’on a de belles vues sur les îles des Embiez et le continent au loin, Sanary-sur-mer, Bandol et plus si la visibilité est bonne, puis longe la mer en corniche, en gardant le même niveau ce qui en fait jusque là une balade assez facile sur un chemin parfois vertigineux, pour arriver au pied de Notre-Dame-Du-Mai.
Le sentier ne contourne pas le cap Sicié et la seule issue possible est la montée à Notre-Dame-Du-Mai, un peu rude mais rapide. De Notre-Dame-Du-Mai, à 360 m au-dessus des eaux, la vue est époustouflante, depuis la rade de Toulon jusqu’à Porquerolles au loin.
Le chemin continue sur les crêtes, avant une descente abrupte mais en lacets avec les rochers dits les Deux Frères en toile de fond qui ne sont sans rappeler le Diamant en Martinique, puis longe en surplomb les magnifiques plages naturistes du Jonquet pour enfin arriver à Fabrégas, plage de sable noir, avec ses barques de couleur déhalées sur les rochers.
On peut s’arrêter là et prendre le bus pour revenir au point de départ (c’est faisable, mais pas rapide, il est préférable d’avoir prévu un chauffeur !) ou continuer vers la non-moins magnifique plage de la Verne.
Il faut y consacrer une petite journée, les arrêts sont fréquents pour admirer les paysages, baie des Embiez, fort de Six-Fours, rade de Toulon…
Voir le récit avec photos et commentairesCalanques: tour de la Grande Candelle 03/2011 (2)
Ne pas s’avouer vaincus ! Nous repartons donc avec la ferme intention de faire le tour de la Grande Candelle.Aujourd’hui, nous nous garons à l’école d’architecture et en quelques minutes de marche sommes au col de Sugiton. En prenant le chemin qui descend en balcon vers la calanque des Pierres Tombées, nous longeons la mer jusqu’à la calanque de l’Œil de Verre, pour enfin arriver au bas du vallon de la Vierge, qu’il faut remonter au travers des éboulis pour accéder au col de la Candelle.
Le chemin est dé-balisé, c'est-à-dire que le balisage est effacé par burinage de la pierre, car il y a des passages délicats ! Un groupe de jeunes rencontré nous affirme que le passage est possible, pour qui n’a pas le vertige ! Alors, allons-y… Un premier passage avec chaîne sans grande difficulté, mais qui surplombe un à-pic de 20 mètres (il faut juste ne pas regarder en bas et ne pas lâcher la chaîne !), puis une montée raide jusqu’à l’impressionnante cheminée du diable, qui à première vue, semble infranchissable.
Comme il n’est pas question de refaire le chemin à l’envers, le demi-tour n’est pas une option, il nous faut chercher et trouver, et voilà que nous sommes passés, juste un peu d’escalade et puis après chemin tranquille jusqu’au col.
Belle grimpette, quelques sueurs, quelques angoisses, mais quelle satisfaction à l’arrivée ! Voir le récit avec photos et commentaires
Calanques: tour de la Grande Candelle 03/2011 (1)
En choisissant le mauvais parking à la faculté de Luminy, c'est-à-dire le stade plutôt que l’école d’architecture, la marche d’approche pour rejoindre le col de Sugiton a été multiplié par 3, dommage ! Tant pis, et de toute façon, on ne s’en apercevra qu’au retour. En attendant, l’objectif de la journée est bien le tour de la Grande Candelle.Du col de Sugiton, on trouve facilement le chemin à gauche qui va nous mener par le sentier des treize contours au pied de la grande Candelle, et de ce sentier, la vue sur la face nord de la Grande Candelle est saisissante !
Ce n’est rien à côté du panorama époustouflant que l’on a du col de la Candelle (425 m), à 180° depuis le massif de Marseilleveyre à droite aux falaises soubeyrannes à gauche, c'est-à-dire la totalité du massif des calanques.
Le tour prévu passant par le versant sud, tracé noir, est vite abandonné et de plus démarqué, le couloir du Candellon étant infranchissable, du moins pour de simples marcheurs ! Alors, nous mangeons face à l’Arête de Marseille, là où de courageux alpinistes font « le pas » au-dessus du vide pour accéder à l’arête sud de la Grande Candelle, magnifique image que ces alpinistes faisant le grand écart entre deux roches sur fond de mer turquoise !
Cette montée assez facile au col de la Candelle est largement récompensée par le spectacle qui s’offre à nous de là-haut, magique ! Et tant pis si le tour n’en fut pas un ! Voir le récit avec photos et commentaires
De Morgiou à Sugiton 02/2011
Le souvenir de cette randonnée que nous avions faite il y a quelques années est si vivace qu’il nous fallait, maintenant que nous habitons tout près, y retourner pour reprendre une bouffée de grand bonheur.Alors, c’est parti, un beau matin de Février, pour redécouvrir le massif.
Après le passage devant la prison des Baumettes, c’est l’entrée dans le massif des calanques, pierres blanches et garrigue, petite route serpentant sur quelques kilomètres pour enfin arriver à la calanque de Morgiou, point de départ de l’excursion. Et, très vite, ça monte raide, en surplomb de la calanque, les eaux sont magnifiques .Après un petit passage dans la roche où la chaîne est indispensable pour escalader (pas difficile !) au niveau du cap de Sugiton, nous débouchons en surplomb de la calanque de Sugiton, eaux turquoises dans un écrin de pins et de roches blanches, une petite échelle pour finir et nous voilà les pieds dans l’eau. Calanque sauvage, accessible par un bon chemin depuis la fac de Luminy. Comme toujours, pique-nique au bord de l’eau avant de remonter vers le col de Luminy, puis la variante qui permet de redescendre sur Morgiou en contournant le belvédère, le chemin est aisé malgré quelques passages à l’aide de chaînes.
Le tour est réalisé en 3 /4 heures, le souvenir n’est pas précis et la distance compte peu tant la balade est envoûtante. Une seule envie à la fin de la balade, quand revenons-nous ? Voir le récit avec photos et commentaires
Balade à Porquerolles 09/2010
Pour accéder à ce petit bout de terre extraordinaire, il faut prendre la navette bateau à La Tour-fondue, presqu’île de Giens (Hyères), qui mène au port de Porquerolles en ¼ h et l’arrivée sur le port fait déjà rêver…Pieds à terre, il faut emprunter les sentiers poussiéreux dans des senteurs d’eucalyptus. Vite, quitter le village très touristique dont la traversée fait penser au village des Saintes, même si la place de l’église fait penser au Mexique, et s’enfoncer dans les terres.
La balade que nous y avons faite part du village en direction du phare à travers les vignobles et vergers, en suivant un balisage plus que correct. Du phare le sentier serpente sur les crêtes en direction du Langoustier à la pointe nord de l’île et offre de belles vues sur le village en contrebas et sur la mer de l’autre côté. Il faut passer les gorges du Loup et la pointe du Brégançonnet pour enfin rejoindre la pointe du grand Langoustier sur laquelle on peut faire le tour du fort. Pour accéder à cette presqu’île, il faut passer l’isthme du Langoustier, plage de sable blanc d’un côté, plage de sable noir de l’autre et ne surtout pas hésiter à se baigner, c’est un endroit magnifique.
Le retour se fait par la plage d’Argent, plus fréquentée, car plus proche du village, on finit la balade tout empoussiéré, des odeurs d’eucalyptus, de romarin plein les narines et des images exceptionnelles plein les yeux…
Il faut compter une petite journée, surtout si l’envie prend de se baigner dans ces eaux transparentes… Voir le récit avec photos et commentaires
Les cuves du Destel 03/2009
Pour cette magnifique balade parfois un peu sportive, il faut mieux avoir deux voitures, l’une à l’arrivée dans les gorges d’Ollioules, l’autre au départ, dans le village du Broussan, peu après Evenos. En fin de parcours, la remontée depuis les gorges d'Ollioules vers Evenos est assez dure et longue, ainsi que le trajet qui suit d'Evenos au Broussan.
Se garer juste après le pont au Broussan (parking). De là, le sentier est bien marqué, longeant la rivière à sec pour monter à flanc au-dessus des gorges, sauf s'il pleut et dans ce cas, il faut mieux ne pas aller vers les cuves. Le sentier en balcon offre de beaux points de vue jusqu’à la mer, sur les gorges en contrebas et sur le village et le château d’Evenos sur son piton rocheux.
Après une bonne heure sur ce sentier en surplomb, il descend abruptement vers les cuves du Destel. Ce n'est pas forcément très bien indiqué, mais une flêche peinte fait quand même bien comprendre qu'il faut prendre à droite. Arrivés aux cuves (un peu scabreux, le chemin se perd parfois dans quelques taillis), il faut prendre à gauche et descendre dans le lit du torrent, où commence alors une mini "via ferrata" dans les rochers, escalade, grandes enjambées, quelques mains courantes ou autres câbles permettent de progresser en toute sécurité.
Certaines cuves sont gigantesques, parfois remplies d’une belle eau verte transparente, la descente se fait tranquillement, il fait frais dans les cuves, pas un bruit, jusqu’ à l’arrivée au bord de la Reppe et donc de la route…
Il faut 3 heures environ pour cette balade très originale à quelques kilomètres de Toulon.
NB: si vous n'avez qu'une voiture et que vous ne voulez pas faire le grand tour, en arrivant aux cuves, dans le lit du Destel, vous pouvez prendre à droite et le remonter. Vous serez rapidement bloqués, mais une chaîne vous facilitera l'escalade et vous permettra de remonter sur le chemin en ayant fait une petite boucle. Voir le récit avec photos et commentaires
La glacière de la Sainte-Baume
Depuis le temps que cette barre rocheuse nous attire, nous partons à sa découverte par le versant ouest en direction du Pic de Bertagne.La balade démarre de Géménos, charmant village provençal. Le véhicule se gare facilement au parc gratuit de Saint-Pons, sur la D2 qui grimpe vers le Plan D’Aups. L’itinéraire débute dans ce magnifique parc ombragé, puis longe le torrent du Fauge, champêtre à souhait. Le sentier longe les anciennes usines à papier en ruines, mais en cours de rénovation. Après avoir dépassé les ruines, la cascade magnifique et le moulin, on arrive à une abbaye cistercienne du XIIIe siècle.
De l’abbaye, le chemin s’enfonce en sous-bois dans le Gour de l’Oule, à l’ombre des barres rocheuses, puis grimpe abruptement en direction du Pic de Bertagne qui domine. Après un ultime escarpement rocheux, le sentier en balcon nous mène à la glacière- ces glacières nombreuses sur la Sainte-Baume datent du XVIIIe siècle, ce sont des puits profonds d’environ 20 mètres destinés à entreposer la glace récupérée durant l’hiver dans des bassins attenants, glace destinée à la conservation des aliments qui était transportée de nuit l’été vers Marseille et Toulon. La descente se fait par le « chemin de glace », autrefois emprunté pour la descente des blocs de glace.Au retour, lorsque le choix de descente sur Géménos est indiqué, ne pas prendre le retour par le gour de Brest, qui impose une remontée jusqu’au col puis une descente par un sentier très abrupt et très caillouteux ! Il est préférable de revenir par le vallon de Fauge, bien plus agréable.
La montée est très agréable, d’abord le long du torrent, puis dans le vallon de Gour qui s’enfonce dans les rochers blancs et le maquis jusqu’à la citerne, d’où la vue est magnifique, un peu sportive tout de même, bon dénivelé …
Voir le récit avec photos et commentairesLa Grotte de la Sainte-Baume
Nous sommes restés sur notre faim lors de notre dernière balade jusqu’à l’ancienne glacière, l’envie de marcher sur cette crête est trop forte…Aussi, depuis Géménos, nous prenons la D2, qui va nous mener après de nombreux virages vers le col de l’Espigoulier- vue exceptionnelle sur Marseille-, puis au Plan d’Aups et enfin à l’hôtellerie, point de départ de la balade. Rien que l’accès par cette route de montagne est un bonheur !
A l’hôtellerie, nous partons par le GR9, le chemin du canapé qui mène en 45 mn à la grotte de Sainte-Marie-Madeleine, haut lieu de pèlerinage. De l’hôtellerie, la vue du monastère dominant la forêt, accroché à la falaise est impressionnante. Le chemin traverse une forêt-relique, protégée, sombre et humide, et par ce chemin aménagé de marches en pierres, nous atteignons le carrefour de l’oratoire. Le monastère nous domine alors, adossé à la paroi rocheuse, et qui connaît le site des Météores en Grèce retrouvera un peu de cette sensation aérienne, où ces monastères semblent comme suspendus. Une volée de 150 marches nous amène à l’entrée de la grotte, immense, où il y a messe lorsque nous arrivons, comme tous les matins.
Retour au carrefour de l’oratoire pour emprunter le chemin qui mène au col de Saint-Pilon, 980 m, en passant devant la chapelle des Parisiens, puis la montée est progressive sur un sentier rocailleux. Bien évidemment, personne ne s’appelle Pilon ! Celui-ci est un socle qui servait à supporter une statue de Sainte Marie-Madeleine, comme un pilon supporte un pirate et deux un poulet.
Le GR 98 que nous prenons à droite par un chemin rocailleux (beaucoup de cailloux et de rochers dans le coin !) nous mène à la chapelle du Saint-Pilon, 996m, puis vers le pas de la Cabre, d’où un sentier assez vertigineux permet de redescendre en longeant le bas de l’à-pic de la Sainte-Baume vers le monastère.
La balade n’est pas difficile, le site de la grotte à flanc de falaise est empreint de spiritualité, la ligne de crête offre des vues exceptionnelles…
La retour de la grotte au parking peut s’effectuer, pour changer, par le chemin des rois, jalonné d’oratoires, ainsi appelé parce qu’emprunté par de nombreux rois et papes, venus en pèlerinage au cours des siècles.
Quatre petites heures, tranquillement pour cette balade…
Voir le récit avec photos et commentairesDécouvrez aussi tous les autres carnets de voyage en Provence-Alpes-Côte d'Azur proposés par les Visoterriens.