Chemainus-Vancouver
Ouest canadien
Chemainus Chemainus
Vancouver-Vancouver
Nous allons prendre le petit déjeuner en ville dans un restaurant où sont exposées des photos des monstres sacrés du cinéma américain. Les clients, sont semble-t-il, des habitués et je les comprends car la nourriture est abondante et bonne. C’est drôle cette habitude qu’ils ont d’aller prendre leur petit déjeuner dans un restaurant. Chez nous à part quelques personnes, tout le monde prend ce premier repas chez soi.
A l’extérieur du restaurant dans un couloir qui est aussi une galerie d’exposition, nous pouvons voir d’anciennes photos du Grand Prix Automobile de la ville au début du siècle dernier. Sont aussi exposées des photos d’exploitations forestières qui nous permettent de mesurer l’ingéniosité déployée par l’homme pour couper et transporter les troncs de ces géants de la forêt.
De retour à la chambre nous rassemblons nos bagages et faisons les dernières photos de l’hôtel et particulièrement de la baignoire à baldaquin.
Nous nous dirigeons ensuite vers Nanaimo pour prendre le ferry et rejoindre le continent. Tant que nous étions sur le terre ferme le soleil brillait d’un bel éclat aussi nous imaginions le plaisir que nous allions prendre à voyager sur le pont. Malheureusement dès que nous prenons la mer nous entrons dans la purée de pois. Pas question de sortir pour admirer le paysage et c’est bien dommage car j’avais vu des photos sur les guides montrant le ferry se faufilant entre des chapelets d’îles.
Tout au long du trajet nous entendons à intervalles réguliers la corne de brume. De l’intérieur le son est supportable mais Colette a cru avoir une crise cardiaque sur le pont supérieur où elle faisait un petit tour. Après 1h30 de traversée nous débarquons à Horse Shoe Bay. De temps en temps un rayon de soleil arrive à percer le brouillard et nous avons droit à de très beaux paysages mais c’est très fugitif.
Sur le ferry Claude a récupéré des adresses de motels dont un nous semble bien sympathique. Nous prenons donc le plan et cap à l’est pour y aller.
Sur l’autoroute tout se passe bien si ce n’est qu’il y a beaucoup de circulation. Par contre tout se complique lorsque nous prenons la mauvaise sortie et à partir de là nous naviguons à vue : le plan que nous avons n’est pas assez précis et nous n’arrivons pas y à retrouver les rues dans lesquelles nous circulons.
Finalement après avoir tourné pendant au moins une heure nous parvenons à l’hôtel. Pourvu qu’ils aient de la place pour nous ! Ouf ! Nous obtenons deux chambres à deux lits avec balcons. Le tout pour 60$ la nuit sans les taxes. Que demander de plus ?
La personne de l’accueil nous indique qu’un bus passe en face de l’hôtel et mène vers une station de métro.
Comme nous n’avons pas de billet nous décidons d’aller à pied à la station de métro. Bonjour la marche : il doit y avoir au moins 5 Km. Le pique nique léger pris dans la chambre nous tombe rapidement dans les talons. Arrivés à la station il faut acheter un pass : j’avais lu qu’il en existait un de trois jours. Eh bien non la machine ne propose que celui de un jour. En plus de çà elle n’accepte que les billets de 5,10 et 20$ (encore faut-il qu’ils ne soient pas trop neufs), dommage que nous ne puissions utiliser la carte bleue. Après quelques tâtonnements nous avons nos billets et pouvons monter à bord du Skytrain.
Nous circulons en surface et les stations sont assez éloignées les unes des autres.
Arrivés en ville nous mettons le cap sur Canada Place et son centre commercial construit sur l’eau.
Le soleil étant revenu, nous pouvons faire des photos des grandes structures blanches en forme de voiles. Nous voyons deux bateaux amarrés devant nous : un navire câblier de la société Alcatel baptisé « Ile de Ré » eu un yacht à moteur énorme et parfaitement entretenu. Pendant que nous le regardons un bonhomme à côté de nous nous explique que c’est le bateau du roi de la micro informatique : Bill Gates.
Derrière nous se trouve une tour avec une espèce de soucoupe au sommet : sur le coup nous avons pensé à une tour de télécommunications mais plus tard je me souviens qu’il s’agit d’un restaurant tournant. Peut être y a-t-il quand même quelques antennes placées au dessus.
De Canada Place nous avons une belle vue sur le port et surtout nous pouvons observer le ballet des hydravions et de hélicoptères. Au loin nous distinguons dans la brume un pont suspendu qui n’est pas sans rappeler le Golden Gate de San Francisco.
Nous allons boire un café dans un petit bistrot du centre ville. Le patron, un chilien, nous dit que le temps actuel n’est pas un temps de saison.
Normalement il devrait faire des 25° affichés, et surtout il devrait pleuvoir.
Nous ne nous plaignons pas de cet état de fait car c’est tout de même bien agréable de se visiter sans se mouiller comme des rats ou de se geler.
Nous allons faire un tour dans le hall de la gare qui est partiellement transformé en boutique puis nous allons voir la fameuse horloge à vapeur.
C’est rigolo comme conception et cela attire beaucoup de touristes. Nous tombons bien car elle se met à sonner le1/4 d’heure.
En plus de çà le quartier est bien aménagé et décoré. La rue est très commerçante et ornée de bacs de fleurs. Nous entrons dans un magasin de souvenirs indiens et Jean-Luc après bien des recherches trouve un livre avec beaucoup de photos en couleur de masques et autres objets. Il est vrai que c’est très dur à trouver, la plupart étant en noir et blanc. Quel dommage quand on sait la palette de couleurs brillantes utilisée par les artistes. Nous entrons dans un centre commercial pour essayer de trouver des toilettes car nous avions essayé dans un bistrot mais il n’y en avait pas aussi avions nous fait demi tour.
Comme il y a plein de magasins de restauration différents nous décidons de revenir y manger quand nous aurons fini notre visite. Nous faisons un tour dans Robson Square et son ancien palais de justice transformé en musée Emily Carr puis retournons au super marché. Sur la porte nous voyons que cela ferme à 18h et il est déjà 17h50 mais nous pensons que ce sont les magasins qui ferment à cette heure là. Pas du tout, toutes les boutiques ferment. C’est vraiment inouï : alors que les gens sortent des bureaux, les commerces ferment !
Il faut dire que Vancouver (le centre ville) ne comporte pas de logements mais uniquement des immeubles d’affaires. Dès la sortie des bureaux les gens se ruent vers le métro ou vers leur voiture garé dans un garage (payant) et partent vers la banlieue.
Nous trouvons une trattoria (immense) et comme nous ne voyons pas d’autre restaurant à côté nous y entrons. Ce n’est pas la place qui manque à l’intérieur. Le repas risque nous coûter cher étant donné le décor : tables avec des nappes blanches, des serviettes en tissu, de jolis verres et deux couverts par place. U serveur très obséquieux vient nous installer et oh surprise prend ma serviette de table. J’ai failli lui taper sur la main mais non il ne l’emporte pas, simplement il la déplie et me l’installe sur les genoux. J’ai cru qu’il allait me l’accrocher autour du cou. Même opération pour Colette, ces messieurs se débrouilleront tout seuls.
Le repas est bon même si la pâte à pizza est tellement dure que nous sommes obligés de la manger avec les doigts, les couteaux n’en venant pas à bout. Heureusement qu’ils avaient découpé chaque pizza en quatre sinon bonjour les dégâts ! Nous avions pris une bouteille de vin italien, c’était marqué sur le menu. Nous avons la surprise de voir écrit sur le bouchon : « mis en bouteille au restaurant ». Combien de fûts en commandent-il ?
Lorsque nous retournons prendre le métro, nous tentons une expérience : acheter un pass pour demain pour voir si c’est la machine à composter qui inscrit la date dessus ou si c’est le distributeur. Voilà nous avons mis 8$ pour rien dans la machine car vu que c’est elle qui date le ticket, demain il ne sera pas bon.
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