MALI , PAYS DOGON
Carnet de voyage au Mali
Remontant du Burkina, nous nous posons pour quelques jours à BANDIAGARA, petite ville clef pour la découverte du PAYS DOGON.
Magnifiquement logés à l'Hotel Kambary qui à lui seul vaut le détour.
Nous découvrons la fameuse falaise de 120 km de long et l'alternance d'aridité et de cultures d'oignons si surprenantes sur le plateau.
L'accueil est partout merveilleux de simplicité et de gentillesse.
On frole le désert pour la premiere fois depuis le Bénin.
Le 19 février 2009
LA FALAISE DOGON
Avant de voir les villages de "la falaise" nous découvrons la surprenante opposition du "plateau. Le plateau, vaste , est un univers étonant et complexe. Maissa nature rocheuse retient l'eau de la courte saison des pluies et ses habitants en tirent habillement profit. C'est la culture des oignons qui domine et offre ce contraste de toute beauté.
Voir le récit avec photos et commentairesVILLAGE DOGON DE BANANI
Les villages du Plateau baignent dans la lumière! Mais c'est aussi le royaume de la roche et du sable. L'homme s'y est adapté depuis des millénaires grace à une saison des pluies qui permet de stocker une eau précieuse, exploitée habilement pour des cultures précieuses.
Voir le récit avec photos et commentairesBANANI VILLAGE AU PIEDS DE LA FALAISE
Au pieds de la falaise c'est tout autre chose! Il y a quelques millénaires, se trouvait une foret tropicale aux arbres de 70m. Les animaux sauvages étaient plus nombreux et féroces. La civilisation Télème, pour se protéger, habitait la falaise en troglodyte.
On retrouve les traces de cet époque dans la partie la plus élevée de la falaise.
A l'étage inférieur l'étaient établis les Dogons. La forêt ayant changée de densité le besoin de sécurité évoluait. Les constructions sont encore nombreuses et très bien conservées.
Depuis moins d'un siècle, le village est implanté dans la plaine au pieds de la falaise. Le confort de vie et de travail y a gagné de toute évidence. Et la forêt n'est plus qu'un souvenir! La dune, prémice du désert si proche est à porté de lance pierre!
MOPTI ,UN AUTRE UNIVERS
Après le Pays Dogon où nous reviendrons nous faisons une escale(trop courte) à Mopti sur le fleuve Niger. Quel changement! Après avoir cotoyé les paysans affairés autour des champs, nous voici avec le peuple du fleuve. Pirogues de toutes tailles, pour tous les usages.
De la petite pirogue de pèche à deux personnes à la pirogue de transport de passagers joliment nommée Airbus 300.
La vie est intense sur le port entre les marchands , le transport jusqu'à Tombouctou et toutes les activités qui en découlent.
EN PIROGUE SUR LE FLEUVE NIGER
Embarquement sur une pirogue "de tourisme", tout confort!
Et finalement c'est cool. On quitte instantanément la cohue, le bruit et la chaleur des quais pour le clapotis du fleuve et sa fraicheur.
Quelques encablures et nous acostons déjà l'ile la plus proche. Ile habitée et active. Village de pécheur mais aussi d'éleveur de troupeaux qui nous diputent la plage pour s'abreuver.
LE PORT DE MOPTI
La zone portuaire est hyper active. Toutes les activités s'y regroupent: la pêche, le transport des marchandises, des passagers et des rares touristes. Les grandes pirogues remontent jusqu'a Tombouctou en 3 jours avec deux nuits de bivouacs sur les plages, il est en effet impossible ou du moins imprudent de naviguer de nuit.
Essentiellement à cause du niveau d'eau et des nombreux bancs de sable en perpétuelle évolution. Mais sur le port on construit aussi les pirogues, ce qui crée de nombreux petits métiers, tel que les fabricants de pointes ( toujours à partir de métaux de récup).
Des artisans fondeurs ou des vaniers et même des potiers sont actif dans la zone portuaire . Sans oublier toutes les autres formes de commerce traditionnels.
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