Le maroc avec deux enfants
Carnet de voyage au Maroc

Maman de deux filles de 3ans et 20mois, je décide de les amener au maroc en vacances. Vous me direz c'est normal puisque je suis originaire d'ici. Tout à fait, mais le maroc moi je connais . Le but, c'est de faire découvrir le pays à mes deux filles, par le meilleur moyen; la route!
Je reste deux semaines à Casablance, la famille oblige! Le 7juillet, je m'en vais, promis. Où?
Je prend le train pour fés, puis Méknés, un petit détour par Volubilis et Moulay driss ,et 3 jours plus tard, encore le train. Cette fois c'est pour Oujda où j'ai rendez vous avec Samuel, un enseignant de 38ans qui arrive d'Aix en Provence et que je ne connais pas.
Je l'ai rencontré dans un Forum et ensemble, on fera un petit tour de pistes en longeant la frontière algérienne.
Pour la suite du voyage , je ne sais pas encore; Avec des enfants on ne peux pas tout prévoir!





Le 01 juillet 2007
Quelques précisions sur l'arrivée à Tinghir
Mohammed le propriétaire de l’auberge de jeunesse est venu nous chercher à la gare de tinghir.
Dès le premier abord j’ai vu qu’une grande fraternité allait naître de cette rencontre.
13h arrivée au resto. On dépose nos affaires et je laisse les filles jouer avec les petits du boss qu’il avait amené exprès pour jouer avec mes elles.
Moi, je suis ébahie en faisant une petite visite du propriétaire. L’endroit est splendide. Le restaurant est perché dans les montagnes de Tinghir. Un endroit plein de charme avec des arbres fruitiers à tout va. Une petite faim ? Tends juste la main pour attraper figue et raisin…
Le serveur et membre de la famille du boss (Brahim) me prépare un café et est aux petits soins. Une heure plus tard le repas est servi. Un tagine comme j’en rêvais, suivi d’un plateau de fruits de toute sorte.
Après le repas, un groupe d’itinérant est venu de Gironde. 12 ados avec leurs moniteurs, tout excite de visiter le Maroc.
Le temps de faire connaissance et je m’en vais à la sieste. Le reste de la journée s’est passé sans encombre, une petite soirée familiale, suivi d’une petite discussion autour d’un thé et au dodo.
Le lendemain pas grand-chose, il fait trop chaud et le temps est propice pour la glande.
Toute la fatigue du voyage m’est tombé dessus, mais l’accueil reste irréprochable je fais connaissance avec Mamass, la patronne. Une dame de la région de Souss débordante de gentillesse et d’humanité.
Pour ne pas blablater, je voudrais juste dire que la famille de Mohamed ainsi que tous les employés ici m’ont réservé un accueil des plus chaleureux ainsi qu’à mes filles, toutes mes envies étaient exaucées avant même d’être exprimées
Je faisais partie de la famille, ce qui justifiera après mon séjour de plus de 10jours parmi eux.
D' Erfoud à Tinghir
L'accueil de mon hôte à Erfoud était très amical et le diner chez lui fût un festin. Il m'a même présenté à des amis à lui comme si j'en étais une aussi.
Le lendemain matin il nous a accompagné jusqu'à la gare pour prendre le car pour tingir et a demandé au chauffeur du bus de nous donner des places aux premières loges.
Cette fois le trajet fût plus difficile. On devait être au moins 30 dans un mini vane et au lieu de faire une heure et demi de route entre Erfoud et Tinjdat on a mit 3heures. Une fois arrivée à Tinjdat, on a pris un autre car pour Tinghir. Le prix du trajet pour nous trois:60Dhs.
l'arrivée à Tinghir était féerique, cette vile a énormement de charmes. C'est normal elle se trouve dans la vallée de Todgha.
A la gare de Tinghir, le propriétaire de l'auberge de jeunesse nous attendait avec sa voiture, il nous a amené directement dans son restaurant " chez Ines" oùu il dispose de chambre pour nous permettre aux filles et moi d'être au calme par rapport à l'auberge et surtout pour que les petites puissent jouer avec ses enfants à lui qu'il avait ramené exprés pour nous. En plus il nous compte le même prix qu'à l'auberge 50Dhs la nuit.
Son restaurant se trouve en hauteur dans la vallée de Todgha et est situé dans un site exceptionnel. La qualité des prestations proposées et les prix sont irréprochables.
Une fois ls affaires déposés, il nous propose de se mettre à table et la rempli de mets différents et de qualité. Le dejeuner était royal.
Au début d'après midi, la femme du patron me propose de m'ammener en voiture jusqu'au centre ville pour ballader les petites.
la ville est exceptionnelle et les gens chaleureux. Si vous venez au Maroc un petit détour par içi s'IMPOSE.
Le soir venu nous avons diner avec un groupe de vacanciers installés dans l'auberge et quelques amis au patron. Le mechoui était succulent. je m'en lèche les doigts encore.
Demain on va faire une randonée organisé par le propriétaire de l'auberge dans la vallée du Todgha, vous aurez donc la suite du périple.
Une journée à la mer
Je peste depuis 2semaines. Vous me direz c’est normal. Bien venu à Casablanca. La ville grouille de gens, il y’a des embouteillages partout, tout le monde se mêle de tout, surtout de l’éducation de mes enfants. Normal ; Ici, l’enfant est roi ; et moi, je peste, encore et encore.
Mais, aujourd’hui j’ai eu le déclic.
7h30, mes filles se réveillent. 8h30, tout le monde est prêt et le soleil tape déjà. Que faire, Un petit tour à la mer me semble une bonne idée. Je prends mon sac, une serviette, de l’eau et nous voilà dans la rue. On attend un taxi mais pas le temps de s’impatienter. Les taxis ce n’est pas ce qui manque dans cette ville.
Un gentil monsieur du taxi s’arrête, on monte, il nous papote et nous papote. Il laisse même les filles sauter sur les sièges. Il dit, pas de problème. C’set normal. 8minutre plus tard, on est à la mer. Le prix de la course 7Dhs (0.70cts d’euro) ; à ce prix c’est un crime de daigner le taxi.
9h à peine. L’Atlantique nous voilà. Une mer déchainée, des gars qui jouent au foot, d’autres qui font les coqs, des filles qui se baignent toutes habillées…et toujours se soleil qui cogne.
Je me trouve un coin et pose mes affaires. Pas de temps à perdre direction la baignade. Les filles sont en folie, l’eau c’est leur deuxième maison. On plonge et replonge. Peur de la noyade. Pas de problème. Les sauveteurs saisonniers sont là et toutes les familles veillent aux grains. Un gamin qui s’éloigne, un inconnu va le chercher, une mère débordée par ses enfants, la voisine prend le relais.
C’est le pied. Une crèche en plein air. Les filles sortent de l’eau et veulent faire un château de sable mais moi j’ai envie de narguer les vagues. Pas de problèmes. Deux maitres nageurs se proposent de garder les petites. Je ne me le fais pas dire deux fois. Je laisse les gosses et je rejoints la bande de fou qui arpente la mer. Du coin de l’œil je surveille les gamines, on ne sait jamais !
Une vingtaine de plongeons plus tard, je regagne la terre ferme. Les filles sont toujours là, on ne me les a pas volés. Dommage !
Je regagne ma serviette. Les filles jouent au sable avec les petits d’à coté. On n’a pas ramené de jouets mais ce n’est pas grave. Ici, on partage.
J’ai envie d’un café, mais trop la flemme de bouger. Je demande à un petit jeune d’aller me l’apporte. Il s’exécute. Pour le remercier je lui file une clope et je m’en grille une tout en sirotant mon café. Je profite ;
Le vendeur de beignets approche. Les filles réclament.
2beignets s’il vous plait. 2dhs (0.20cts d’euro), à ce prix mon ventre gargouille, j’en prends 3.
11h. Le soleil bat son plein. Un monsieur me propose un parasol gratos. J’accepte. Mes gamines jouent toujours. J’appelle ma copine de Toulouse. Je lui fais écouter le bruit des vagues, elle me fait écouter le bruit des gens dans le métro. Je jubile.
Un quart d’heure plus tard je raccroche. Mes gamines ont dans les mains une demi-baguette au thon. Le monsieur à côté pensait qu’il fallait les nourrir. Je ne le remercie pas. Si je le fait il sera vexé. Ici, nourrir un gosse, c’est normal.
10minutes plus tard, il va y avoir du sport. Une rixe entre le sauveteur saisonnier et un baigneur imprudent. Le ton monte et les gens s’attroupent. Le sauveteur propose un duel contre les vagues. Le baigneur accepte et les voilà qui s’enfonçant dans l’eau côtoyant les rocher avec une mer qui gronde de plus en plus.
On ne voit plus le sauveteur. Les maitres nageurs accourent. On le sort in extremis. Une petite accolade, sans rancune et la journée reprend son cours.
Il est temps de rentrer. Déjà midi. J’habille tout le monde. Un marchand de glace déboule.
Deux cornets s’il vous plaît. 2Dhs. Merci. La petite a les mains plein de sable. Pas de problème. Un type lui lave les mains. C’est trop cool !
La matinée se termine et moi je rentre, le cœur léger.
Et là, le déclic. Je ne peste plus !
Demain, on remet ça.
PS : Pour les amateurs d’illustrations, désolée. J’ai des photos plein l’appareil et rien dans la tête. J’ai oublié mon câble USB à Toulouse. Je l’ai commandé sur internet et dans une semaine j’aurais mon câble et vous vos photos.
Vous voyez, à Casablanca, pas de problèmes.
Quelques soucis de dernières minutes
Bonsoir,
C’est la veille du départ pour Fès, et je galère déjà, deux enfants c’est tout une organisation.
J’ai réussi à mettre tout ce qui nous faut dans un sac à dos qui en plus n’est pas trop lourd. J’emmène en plus la poussette au cas où l’une de mes filles serait fatiguée de marcher, COURAGEUSE MAIS PAS TEMERAIRE.
Vous me direz alors, elle est où la galère ?
Ben c’est que j’emmène aussi l’écharpe porte bébé. Comme ça, une dans la poussette, l’autre sur mon torse dans son écharpe et le sac dans le dos. Vous me suivez. C’est bon.
Le problème c’est que ce truc est tout nouveau pour moi, et vu la multitude des façons de nouage, mon cerveau disjoncte.
Il faut dire qu’il y’a de quoi. Entre le nœud croisé devant, celui croisé dans le dos, le kangourou sur la hanche….
Après plusieurs essais sur ma grande fille (car plus docile) j’y arrive.
Pourvu que je m’en rappelle demain. Je vous souhaite à tous une bonne nuit.
Il est tôt c’est sur, mais mon train part à 6h15. On pourra ainsi profiter de la fraicheur du matin.
PS : pour ceux qui veulent prendre le train de Casablanca (gare casa voyageur)à Fès, le premier train part à 6h 15 et le dernier à 22h15.
Allez sur le site www.menara.ma. Cliquez sur pratique, et choisissez la gare d’arrivée et de départ. Vous aurez tous les horaires. Mais pas les prix .Dommage !
Pour un départ de Casablanca à Fès: le billet coûte 103Dhs (10euros) et pour mes filles c'est gratos.
Vous voyez il y'a du bon à avoir des gosses!
Départ pour Fès
Le train, que du bonheur !
C’est sûr que ce n’est pas le confort de la SNCF. Parce que même avec un départ à 6h15, le train était bondé de monde. 10 dans un compartiment dont 2enfants;les miens ! Mais tout le monde était aux petits soins avec les filles.
4h10 plus tard On cherche un taxi mais aucun ne veut nous prendre. La raison ? On n’est pas des clients rentables. Une demi heure d’attente et toujours rien !
Un petit jeune me propose de porter mon sac et de m’emmener jusqu’à l’hôtel. Quelle aubaine. Nous voilà partis pour un quart d’heure de marche sous le cagnard, heureusement que le coeur y est !
11h20 on arrive à l’hôtel Volubilis. Un petit hôtel sans grande prétention mais la chambre est au RDC. Le prix : 90Dhs.
Le temps de se rafraîchir et on ressort se chercher un petit coin où manger.
On se trouve un petit café dans un grand jardin. Les filles errent à l’aise entre l’aquarium et les cages à poules et à lapins, elles sont aux anges.
10min plus tard je remarque un type à qui j’avais demandé mon chemin au sortir de la gare, je l’apostrophe et lui propose de boire un thé.
Il se mets alors à m’indiquer les endroits à visiter et s’occupe de mes filles comme s’il était de la famille. Je suis ravie.
On commande à manger, une omelette, salade, frites et un méga hamburger frite. La qualité du repas et la quantité sont irréprochables. Si on rajoute 2 cocas, 2 cafés et un thé on s’en sort pour 76Dhs. Que demande le peuple.
2heures plus tard les filles se fatiguent et le soleil bat son plein. Le gars dénommé Youness se propose de me raccompagner respectueusement jusqu’à l’hôtel et prend mon numéro de téléphone au cas où il serait libre pour me faire visiter la ville. Je n’y croit pas trop mais le lui donne quand même.
L’après midi après la sieste Youness m’appelle et me propose de se rejoindre avenue
Hassan II, il nous fait visiter la nouvelle ville et on se quitte après avoir manger une glace. Le reste de la journée se passe sans encombres et le soir on décide de tester un bar à jus à bas prix.
Le jus est excellent et le verre énorme. Je vous le conseille vivement.
D’ailleurs on a rencontré un vendeur ambulant qui m’a proposé de me faire visiter Sidi Hrazem demain. Sera t-il au rendez vous ?
Tout ce blabla pour vous dire que même si le voyage et l’arrivée furent laborieux, les gens de Fès méritent d’être connu.
Journée à Sidi Hrazem
Le reveil fût matinal. Entre l'appel à la prière, les bruits de couloirs et de la circulation, on ne sait plus à qui tende l'oreille.
On prend notre petit dejeuner sur une terrasse de café et on attend notre guide improvisé.
Il est là pile poil à l'heure. Il nous offre un thé et nous emmène en taxi jusqu'à Bab el Ftouh, où nous attend le car pour sidi hrazem.
Sidi hrazem est un petit village réputé pour sa source d'eau et son mausolée.*Le trajet nous a coûté en tout 19Dhs.Dans le car on ne peut même pas respirer tellement il est blindé mais l'ambiance populaire nous fait vite oublier cette promiscuité.
11h nous voilà sur place. Je commence par visiter le mausolé et allumer des cierges (une consigne de ma mère), et on se dirige vers les sources d'eau pour se rafraîchir même si l'eau est tiede et semi payante. Notre guide Hamid nous fait visiter le site et prend les filles en charge.
Au fur et à mesure de mon voyage j'hallucine; la majorité des gens respirent la générosité!
On se pose sur une terrasse ombragé pour boire un thé tout en ragardant les filles qui jouent sur l'herbe avec leurs nouveaux amis.
déjà 13h, la fain se fait sentir, on commande un tagine aux légumes et une moitié de poulet frite pour les filles. Un délice pour 65Dhs.
5h30les filles sont atiguées et on décide de rentrer.
On choisit le luxe. Un grand taxi à 7dedans.
Après la sieste je sors avec les filles question de flâner dans les souks de la médina. Mais quand on a des enfants et aucune envie d'acheter, le passage par le souk n'est pas indispensable.
La nuit tombée, j'emmène les filles à l'hotel les Merenides réputé pour son thé à grand prix et sa vue panoramique sur Fès. L'endroit est somptueux mais l'accueil sans plus. On prend des photos, les filles dansent.... elles ont l'air d'apprécier le luxe.
Une demi heure plus tard toujours pas de serveur pour prendre la commande, alors je décide de partir sans rien consommer.
Sur ce on rentre à notre petit hôtel et on passe une nuit avec des étoiles plein les yeux..
Départ pour meknés
Départ précipité pour Mekhnès.
La raison, aucune mais les grandes villes, les filles elles n’aiment pas cela.
Hamid, notre nouvel ami se propose de nous emmener jusqu’à la gare, chose qu’on a acceptée volontiers. Le départ était prévu pour 12h50, on partira vers 14h sans aucune explication.
Juste pour information, le billet nous a coûté 18Dhs.
Une fois arrivées à destination on prend un taxi de la gare jusqu’à l’auberge de jeunesse ou on avait réservé le matin même, le prix : 55Dhs par lit dans une chambre de 4. L’endroit est tranquille avec beaucoup de charme. On y a rencontré un groupe de jeunes venus de partout en France avec leur moniteur et deux lyonnaises. L’équipe de l’auberge était très accueillante je citerai Adnan, Adil, son père et le trésorier.
Le temps de faire une sieste nous voilà entrain d’errer dans la médina, entre les souks et les petites ruelles.
Les gens de Mekhnès sont un peu distants mais très serviables.
On prend un thé sur la place de bab el mansour et on flâne dans le marché aux épices. L’air est chaud mais ça se rafraîchit en fin de journée.
Ici la nuit tombe plus vite, sur le chemin on se prend un poulet frite salade et on rentre illico le manger à l’auberge.
Les filles ont pris leur aise dans l’auberge et les voilà en pleine nuit qui courent autour de la fontaine en essayant d’attraper les chats. Vers 23h elles finissent par tomber KO et je rejoins l’équipe de l’auberge sur la terrasse pour boire un petit thé et discuter un peu.
Il y’a des gens avec qui le temps passent trop vite, c’était le cas ce soir là. On participant à leur discussion, j’ai vu des gens d’un autre Maroc, pas celui que je connaissais il y’a 10ans.
Des gens dont le pensée est libre qui sont loin des marocains obtus à l’esprit limité.
Quel bonheur de parler avec Adnan qui trouve que la vie pourrait être plus simple si les gens s’entraidaient et que plus on va à l’essentiel moins on se complique la vie !
Merci à toi pour cette soirée.
Virée au Mausolée
La nuit fût courte et le réveil très matinal.
En effet, il fallait partir tôt pour visiter Moulay Driss Zerhoun. Mais avant on est parti prendre nos billets pour le car d’Er rachidia car on avait décidé de passer juste une nuit à Mekhnès.
Nous avons pris un grand taxi vers 9h (10Dhs par personne) Pour le mausolée de Moulay Driss. Une fois sur le chemin, je demande au taxi de nous déposer un peu avant l’entrée de la ville. Le paysage est magnifique, mais la côte un peu trop montante.
On galère du mieux qu’on peut et on arrive à destination vers 10h. Je me couvre comme je peux et je rentre avec les filles au mausolée .L’endroit est de toute beauté, et je comprend pourquoi les marocains veulent se garder le privilège de le visiter.
Après une petite prière et deux cierges allumés, on se trouve une petite gargote pour se remplir la panse et pour 50Dhs le but recherché fût atteins.
Pour le retour on se prend le car. D’abord parce que c’est moins cher (8Dhs) et surtout parce que je ne suis pas obligée de payer pour les filles.
On passe l’après midi à errer dans le ville nouvelle et on finit par se poser à la gare de CTM parce que les filles étaient trop nazes. D’ailleurs elles se sont endormies sans crier gare !
Avant le départ du car je fais la connaissance d’un gendarme qui connaît la région et il se propose de me réserver une chambre dans le camping Tissirt parce que le propriétaire est un ami à lui. J’accepte puisque je n’avais rien prévu pour le logement et remercie le gars qui en même tant avait demandé au chauffeur du car de me déposer devant le camping même si je n’avais pas acheté de billet pour cette destination.
Aoufoust; le paradis sur terre
La nuit dans le car s’est déroulée sans problème, et le car nous a déposé à Aoufoust (la région où se trouve le camping) vers 7h du matin.
L’accueil du propriétaire (Hassan) fût Royal, et le gérant (Saïd) était particulièrement prévenant. Nous avons pris possession des lieux et après un mini somme nous avons fait la connaissance de deux belges qui étaient venus au Maroc en stop et d’une famille qui était descendu de Toulouse en camping car.
Le camping est de toute beauté. Il se situe dans une palmeraie bordée de montagnes et de dunes. Les habitants du village sont très accueillants. Le soir même, quelques voisins se sont invités au camping pour nous raconter l’histoire du village. Nous avons passé une nuit mémorable à discuter autour d’un couscous et à siroter du bon thé !
Merzouga
Le réveil n’était pas mieux que celui de la veille.
Ce jour était sous le signe du départ, les campeurs ont quitté Tissirt pour aller à Rissani quant à nous trois, on est parti à Merzouga, avec Hassan qui a proposé gentiment de nous y conduire.
Sur le chemin on s’est arrêté à Moulay Ali Echrrif, l’endroit où sont enterré les aïeuls du roi du Maroc. L’arrivée à Merzouga était somptueuse. Des ergs et des dunes à perte de vue. On s’est installé à l’auberge « le petit prince » qui propose une nuit en bivouac avec dîner, petit déjeuner et aller retour en chameau à 400Dhs.
Le départ pour les dunes était prévu pour 17h. En attendant on nous a offert un thé et j’ai fait la connaissance de trois types qui étaient venus profiter des bains de sables proposés à Merzouga. Ces bains de sables sont (dit on) un remède pour tous les maux liés aux os.
Parmi ces trois hommes l’un d’eux était d’Erfoud .Il nous a proposé de nous héberger chez lui à notre retour de merzouga et m’a donné son numéro de téléphone pour que je puisse le joindre.
Entre temps, on s’est fait inviter deux fois à déjeuner, des invitations qu’on ne pouvait évidemment pas refuser surtout à la vue des plats proposés.
17h10, les chameaux n’attendaient plus que nous. Un groupe de 4 jeunes espagnols nous a rejoint et nous voilà embarqués dans une expédition de deux heures à dos de chameaux, arpentant les dunes.
Les filles étaient ravies et moi exténuée, parce qu’à trois sur un chameau, c’est le supplice.
A l’arrivée, une tempête de sable s’est déclenchée et on s’est retrouvé 10min dans le désert
A batailler contre les rafales de vents et de sables. Heureusement que le campement fût installé et nous nous retrouvâmes illico dans une tente d’un autre temps à se faire servir un grand verre de thé.
Après le dîner on alla vite se coucher tellement le trajet et l’arrivée furent éprouvant
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