Italie du Sud et Sicile

Carnet de voyage en Italie

Une plage, un rêve!
La réserve du Zingarro Temple Dorique de Ségeste Manarola

C'est un premier voyage. Nous l'avons effectué en camping car, mais cela n'a pas beaucoup d'importance, c'est juste un moyen commode pour le transport et l'hébergement.
Nous avons ainsi pu parcourir les Abruzzes, les Pouilles, le Basilicate, la Calabre et la Sicile.
Ce carnet est présenté jour après jour, mais rassurez vous, je ne donne pas l'heure du lever ni le menu de midi. Juste quelques impressions, un récit de quelques situations qui m'ont plues ou amusées, si possible des ambiances et des coups de coeur.
Les photos sont de qualités inégales, mais en général là pour illustrer un propos, à défaut d'être un artiste.
Bonne lecture

Durée : 40 jours ( du 14/10/2008 au 22/11/2008)
Zone : Italie (+ de carnets de voyage) (Carnet sélectionné)[?]
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rdut
Carnet de voyage créé par rdut
Le 05 décembre 2008

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DE AGRIGENTE A ERACLEA MINEA

Beaucoup de temples rassemblés au même endroit, dans une toute petite vallée… complètement incluse dans la ville. Le site est majestueux, et les temples debout vraiment impressionnants. Pour les autres, les couchés, on se demande bien pourquoi personne ne prend le temps de ramasser les morceaux, qui n’ont pas l’air si difficile à rassembler et à empiler.
Côté organisation, c’est un peu « foire du Trône ». Petit train tracteur dans le site et j’en passe. Pour le côté divin, c’est un peu raté ! (le bas-côté, lui, ne change pas : ordures à gogo). Toute divinité a son temple et chaque temple ses marchands.
A Agrigente, nous devions dormir à l’hôtel, mais le confort nous a paru laisser à désirer.
D’autres temples nous ont paru plus suspects quant à leur authenticité.
Bon, pas trop fanatiques de ce genre de truc.
A Eracléa Minoa, plage de rêve et bain de mer.

Un sable couleur miel avec le label « château facile », sur une plage de cinq kilomètres, encadrée de falaises blanches d’un côté, bordées de dunes et d’oyats, et finissant en plage convexe de l’autre. Que du bonheur ! Ce soir, camping sur la plage.

Vallée de temples, un beau reste
Un hôtel pour la nuit?
Encore de beaux restes
La tour Eiffel
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DE ERACLEA MINOA A SELINONTE

Petite journée, nous avons eu du mal à quitter Eraclea Minoa. Sélinonte, il paraît que c’est encore des temples, mais nous verrons ças demain (ou pas).
Toute cette partie de la Sicile est superbement cultivée, chaque plaine et chaque terrain sont exploités au mieux et là encore, blé, orangers, oliviers et vignes se taillent la part du lion.

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DE SELINONTE A MARSALA

A Selinonte ce matin, il pleut. Ce n’est pas tous les jours, mais en ce moment les écluses sont un peu ouvertes. Malgré notre volonté affichée de ne pas vouloir rater un temple en Sicile, nous renonçons à ceux de Selinonte. Ceci étant, ils ressemblent furieusement à ceux déjà vus. Les eucalyptus avec leurs troncs blancs brillants nous ont beaucoup plu.
Oups ! Un temple !
Autrement, la journée a bien commencé : sans coup férir, nous trouvons de l’eau, du gasolio et de l’internet. De quoi occuper la matinée. Alors si en plus à Marsala on trouvait….Eh ! Non ; nous n’avons même pas cherché. Ce que nous avons en revanche trouvé, ce sont les salines de Marsala ! Et ça c’est du spectacle :
Avec des jolis moulins et des tas de sel recouverts de tuiles : c’est quand même mieux qu’une bâche plastique. Pour ce soir, ne nous cherchez pas, nous serons dans la saline : la bataille avec les moustiques s’annonce rude !
Les étiers, les canaux et les bateaux, tout pour que ça fonctionne. Les moulins ont perdu leur voilure blanche et ne tourneront plus. Qu’ont-ils à scruter le ciel et les étoiles, fichés au bord de la saline comme des géants de l’île de Pâques ? L’électricité a remplacé l’utilisation du vent à l’heure où le vent produit l’électricité. Ces deux-là sont tout prêts d’être les derniers et déjà le musée se met en place.
Et pour que ce soit parfait, il nous faut le marchand. Ah, le voilà !
Tant qu’à faire, nous sommes face aux iles Egades. C’est sur le parking du restaurant Eubes que nous trouvons refuge pour la nuit. Et puisque nous sommes près du restaurant… Spaghetti con nero di seppia, noires et brillantes comme un soulier verni fraîchement ciré, fermes comme seuls les italiens savent cuire al dente et fortes du goût de la seiche amplifiée de son encre. Un plaisir ! Espadon fumé en antipasti.

Eucalyptus
Un temple
Les salines de Marsala
Les derniers moulins à vent...
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DE MARSALA A SAN VITO LO CAPO

Eh oui ! De temps en temps, en Sicile, le beau temps tant attendu tend à se faire attendre. Ciel noir, pluie et juste quelques éclaircies. Alors pour aujourd’hui, une petite visite à Erice, perchée sur son rocher, d’où par temps clair on aperçoit la Tunisie. Evidemment, on n’a rien vu.
A Erice, les ruelles sont comme ça, avec des pavés bien en place et la vue par temps dégagé doit être époustouflante. Oui, bien sûr il y a aussi des églises et des châteaux.
Par exemple, Trapani, les salines et les Egades. Le plafond est bas mais les lumières d’orage sont toujours magnifiques.
En nous déperchant, nous filons sur San Vito lo Capo et ses plages de rêve. Petite ville très bien située, au bout d’un cul de sac, dans un paysage grandiose de falaises abruptes sur la mer et d’ambiance haute montagne. Et depuis une trentaine de kilomètres déjà, les villages que nous traversons ont pris une allure très orientale : longue rue principale, bordée de maisons blanches cubiques à toit plat, palmiers chargés de dattes etc…
Ici le temps s’oublie et la montre ne se regarde pas. Qui a besoin d’avoir une trace du temps dans un lieu où le temps ne laisse pas de trace ? L’eau est turquoise et les gorgones rouges laissent sur le sable blanc les traces d’une vie sous-marine intense.
Vous faites quoi, aux prochaines vacances ?
Et comment envisager de partir, avant de faire un petit tour dans la réserve naturelle du Zingaro. Dix kilomètres à marcher comme des dahuts sur un chemin tracé sur l’à-pic entre mer et montagne. Petites criques aux eaux transparentes et versants de montagne tout couverts de petits palmiers. Une bien agréable promenade, sans avoir été mouillés!
Nuit : Plage de San Vito Lo Capo

Une rue pavée de Erice
En bas, Trapani
La réserve du Zingarro
Une plage, un rêve!
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DE SAN VITO LO CAPO A TERRASINI

Avant de quitter San Vito, un dernier coup d’œil à cet environnement enchanteur.
Mais où a-t-on encore été chercher ce truc-là ? On ne l’a pas voulu ! C’est arrivé, c’est comme ça et il est inutile d’en chercher les causes. Ne rien dire, ne rien faire, juste subir ! Triste fatalité ! Ségeste ? Ah bon ! Moi, je vous le dis tout net : je ne ferai pas 10 kilomètres de chemin de terre défoncé pour une ruine qui n’en finira jamais de tomber.
Toute cette partie intérieure de la Sicile est également magnifiquement cultivée, essentiellement en vignes. En Sicile, tous les vignobles sont herbus, et le spectacle des moutons chargés de l’entretien dans les vignes, rouges en automne, est de ceux dont on ne se lasse pas.
Nuit : Terrasini, Torre di Capo Rama

Proche de San Vito Lo Capo
Temple Dorique de Ségeste
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DE TERRASINI A CAMPOFELICE

Ne rien dire de Terrasini, ne pas parler de Campofelice ! A mi-chemin, il y a Monreale et sa cathédrale, belle à vous couper le souffle (divin) ou à damner un saint et à faire oublier ce que l’on a pu voir avant et ce que l’on pourrait voir après.
Dehors, c’est joliment présenté, et dedans, ceux qui regardent devant eux pourront y admirer de somptueuses mosaïques, sur quelques milliers de mètres carrés et racontant pour l’essentiel la bible.
Vu de près, le travail de ces mosaïstes anonymes est vraiment impressionnant.
Les têtes en l’air y découvriront le Christ Pantocrator (Il fait la gueule, va savoir pourquoi ?), dont la mosaïque est si fine qu’on le croirait peint et de splendides plafonds nids d’abeilles.
Pour ceux qui préfèrent regarder où ils marchent, mosaïques au sol et murales:
Et pour les férus d’histoire de France, c’est aussi là que l’on trouve le cœur de Saint Louis, mort de la peste à Tunis, et Marguerite de Navarre et ses deux fils.
Et en quittant Montreale, ne pas oublier qu’on conduit un engin dans des rues adaptées aux Fiat 500. Résultat : une heure de galère pour trouver la sortie, heureusement aidés par le GPS qui voulait à tout prix nous faire prendre les ruelles disponibles dans sa base de données ! « A 50 mètres, tournez à droite » ; ah là, oui c’est une rue, mais en escalier. Bon alors tout droit. Ah oui, mais là ça finit en cul de sac. Alors marche arrière, un centimètre disponible de chaque côté. A gauche. Ah oui, mais 20 mètres plus loin, on ne peut plus ni tourner, ni avancer, ni reculer. Heureusement que le Sicilien connaît sa ville et les voitures. Nous avons pu en sortir avant que le piège ne soit complètement refermé.
Nuit : Cefalu, au bout du Lungomare

Cathédrale de Monréale
Une mosaïque, Monréale
La bible en image, Monréale
Le Christ Pantocrator, Monréale
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DE CAMPOFELICE A CEFALU

Cefalu est là, posée au pied de son rocher, les maisons faisant bloc devant la cathédrale afin de lui éviter une glissade fatale vers la mer.
Pas question de renouveler l’exploit d’hier à Monreale. La visite se fera à pied. Non mais !
Bon, c’est fait. Hein, quoi ? Oui, oui un autre Christ pantocrator (fait moins la gueule celui-là, ça doit aller pour lui), des mosaïques, mais moins, et une architecture très sobre, le tout managé par les Normands en place à cette époque.

Cefalù
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De Cefalù à la maison

La tempête s'est levé en Sicile, nous forçant à rester couchés. Alors, comme nous devions aller trainer vers Vulcano, Lipari, puis vers la côte Amalfitaine et Naples et Pompei, nous avons quitté la Sicile, et sommes rentrés directement. Route directe jusqu'à Civitavecchia, puis bateau pour Toulon! Le départ s'effectue à 21 heures. Nous, on a dormi sur le pont, c'est à dire qu'on a pas dormi. Mais le matin, quel régal:la côte depuis Nice, toute enneigée, et jusqu'à Toulon, en passant juste à côté des îles d'or.
Le prochain voyage, prévu d'avril à Juillet, nous conduira dans le nord (Danemark, Suède, Norvège et Finlande)

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