De Sao Paolo au Minas Gerais
Carnet de voyage au Brésil
Grand départ ce lundi 5 février. Je décolle de l'aéroport de Marseille-Marignane pour Sao Paolo au Brésil Via Munich. Sao Paolo (prononcez "San" Paolo) Je suis invité par mes amis brésiliens et je vais aller voir par moi-même ce qu'est vraiment le Brésil. Quand je dis le Brésil, cela signifie une toute petite partie du Brésil ce pays est un géant du continant sur américain...Pour le moment je n'en connais que ce que l'on m'en a dit, quelques films, une partie de sa musique...J'ai eu la chance, il y a quelques années d'approcher Baden Powel lors d'un concert...Et les traditionnelles remarques : "C'est dangereux...", "Tu vas te faire enlever" quand ce n'était pas : "Tu vas te faire assassiner!". Rien de tout cela...J'ai passé 15 jours pleins extraordinaires de paysages, de rencontres, d'amitiés. Certes, j'avais la chance d'être avec mes amis André, Paolo César, Delma, Juan...Donc de pouvoir communiquer facilement, mais j'ai pu voir combien ce pays était attachant, les Brésiliens amoureux de la France...Et de boire cet élexir qu'est la caïpirinha...(avec une certaines modération cependant). Enfin, quel honneur de pouvoir dire au retour à mes amis et à mes petits-fils :"J'ai joué au foot avec Paolo Cesar!"...Alors, en route, ou plutôt attachez vos ceintures, notre avion va décoller...
Le 27 janvier 2008
Sao Paolo
Mon avion atterrit à Sao Paolo après une traversée de l'Atlantique et de l'Equateur. Me voilà dans l'hémisphère sud. Il fait nuit. Je ne me presse pas pour quitter le bord. C'est un tort ! Lorsque j'arrive dans le hall, la file devant moi est très importante. Je prends mon mal en patience, serpentant entre deux bandes jaunes de toile, tendues sur des piquets, comme dans tous les aéroports du monde. Enfin, après pratiquement une heure d'attente, je présente mon passeport. Je souris discrètement et dis poliment bonjour. Je n'ai pratiquement pas de réponse. Après une lecture attentive de ma fiche d'entrée au Brésil et de mes papiers, je peux entrer enfin sur ce territoire. Il est 23 heures locale. Mes amis m'attendent. C'est un soulagement! Je savais bien qu'ils seraient là, mais une sourde crainte dûe sans doute à la fatigue m'avait envahi.
Encore ma valise à récupérer. Ce sera rapide, vu le temps mis à passer le poste de police.
Je monte à l'arrière de la voiture...Direction le sud de Sao Paolo...Nous longeons des favellas...Ma toute première impression? Un souvenir d'une page de Tintin dans l'album des Picaros...en voyant une voiture de police garée à l'entrée d'une favellas...Et puis des buildings. Mon grand sentiment: mes amis me font un accueil extraordinaire...Nous roulons, roulons...J'écarquille les yeux. Je ne veux rien râter...
Sao Paolo
Premier "vrai" jour au Brésil. Il fait 34°, c'est l'été ici. La veille il y a eu une tempête tropicale et les rues du quartier où je vais rester quelques jours, sont jonchées de débris végétaux. L'immeuble où je suis est une tour de 15 étages, ce qui est encore à l'échelle humaine. Comme partout à Sao Paolo (prononcez San Paolo) l'accès est sécurisé. Nous avons un garde à l'entrée, l'immeuble est clôturé de grosses grilles solides. la porte d'accès au parking souterain se transforme en sas dès la nuit tombante. Certaines tours sont protégées par des clôtures électriques qui complète les grilles. Notre demeure est au huitième étage. Du parking, 2 ascenseurs. L'un pour accéder à la cuisine et l'autre pour nous déposer dans la salle à manger. Au pied, une piscine et un mini terrain de foot.
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