Marrakech, Maroc

Autour de Miti

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Ceuta




C’est parti, Miti est à l’abri à Rabat. On peut partir l’esprit tranquille, et profiter pleinement de ces 5 petits jours !
Lever et départ en direction de la gare de Rabat à plus d’un km. Nous sommes un peu en retard et la marche est rapide, Morgan à du mal à suivre. Nous arrivons enfin à la gare, cinq minutes avant l’arrivée prévue du train… Prévue mais pas réelle. Retard de trente minutes puis retard de trente minutes, le train pour casa qui passe avant, puis un autre puis un autre… En fait le train sera simplement supprimé car des supporters de foot un peu trop agressifs voulaient prendre le train…Donc après près de trois heures d’attente, notre train arrive. Nous choisissons une place libre côté soleil pour en changer côté ombre et avec une température de moins de cinq degrés. La campagne s’étend maintenant à perte de vue et c’est une zone plutôt désertique où fleurissent des espaces verts autour des oueds qui tranchent avec la couleur rouge dominante. Après 4h de train nous arrivons à notre destination, il est 21h et il fait chaud comparé à Rabat.
Nous découvrons une ville aux murs rouges. Elle est très animée, cela circule de partout. Vélos, mobylettes, motos, voitures et taxis filent à vive allure se frôlant parfois, souvent à la limite de l’accident.
Cette première nuit nous la passerons dans un Riad au sein de la Médina. Nous avons été bichonnés. Le matin les enfants ont joué avec la petite fille de la maison. Ensuite direction l’hôtel .
Notre première visite fut pour le Musée de Marrakech, nous découvrons un splendide palais arabo-andalou, construit au 19éme siècle pour un ministre du Sultan. Il est magnifiquement décoré et abrite des collections d’art contemporains et bijoux anciens.
Mais nous serons toutefois plus émerveillés par les « vielles pierres ». En effet à côté du musée nous découvrons la Koubba Almoravide construite au 12éme siècle qui étonne par la finesse des décorations sous la coupole. C’est un bassin où avait lieu les ablutions avant d’entrer dans la mosquée. Plus tard cinq autres bassins furent construit et le recouvrir au fil des siècles.
Le clou de la visite sera pour nous la Médersa Ben Youssef. C’est une ancienne Cité étudiante édifiée en 1570 par Moulay Abdallah inspiré par l’architecture du royaume de Grenade en Espagne. Il y a sept Medersa au Maroc. Cette bâtisse sera utilisée jusqu’en 1965. A voir.
Il fait faim direction, la place Jemaa El Fna où se côtoient montreurs de serpents, musiciens, calèches et porteur d’eau sous la bienveillance de la Koutoubia. Nous trouvons de quoi nous restaurer dans une ambiance sympa au n°22.
Le lendemain direction « Le Jardin Majorelle », ce havre de paix tranche avec les bruits à l’extérieure de la ville. Il est magnifique par ses couleurs (le vert, le marron, le jaune et bien sur le bleu), ses plantes et sa fraîcheur.
Nous visiterons les tombeaux Saadiens en fin d’après-midi pour moins souffrir de la chaleur, plus de 40°C. C’est un splendide mausolée du 16éme siècle où reposent les membres de la dynastie Saâdienne. Outre le recueillement qu’inspire ce lieu, les décorations y sont magnifiques. La présence d’un guide, un bon, permet de comprendre davantage l’histoire du lieu, et bien au-delà, de décrypter certains éléments de l’architecture marocaine.
Suivront le Palais de la Bahia, superbe mais un peu vide et la maison Tiskiwin emplit d’objets retraçant le Maroc d’hier. La collection montre les différentes influences : mauritaniennes, juives, arabes, berbères,…qui font le Maroc d’aujourd’hui.
Puis encore un palais, le palais d’El Badii du 16ème où des ouvriers vinrent de tout le monde connu de l’époque. C’est vous dire si les décorations étaient au top. Quand il fut terminé, le bouffon dit : « quand il sera démoli, il fera un gros tas de terre. » C’est en gros ce qu’il en reste aujourd’hui ! Les murs d’enceintes permettent à une flottille de cigogne de nichés et il ne reste vraiment que l’imagination pour retrouver la splendeur du lieu.
Heureusement d’autres endroits comme le Dar Si Saïd resplendissent par la beauté des jardins, des sols et surtout des plafonds. Les murs eux restent blancs, ils n’ont pas revêtu leurs couvertures de tapis qui normalement les ornent l’hiver.
Pour que la visite soit complète, il ne nous reste plus que La Ménara et les souks où comme de bien entendu nous nous sommes faits avoir avec le sourire…
Notre sentiment sur Marrakech reste mitigé entre la beauté des sites qui incitent à la rêverie et l’aspect très, trop commercial qui la fait devenir aussi onéreuse qu’une ville européenne. Bien difficile d’y vivre pour certains marocains !

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