Année en Moldavie

Mon arrivée à Chișinău

Chișinău !! Ca y est ! Je viens enfin d'arriver à l'aéroport, seul! mon passeport à la main ...

La belle douanière me demandant en anglais avec un accent russe très marqué, le motif de mon transport : " hmmm, volunteer ?" dis-je avec mon accent à couper au couteau ! Je passe....

Irina m'attends avec une affiche, sur laquelle on y voyais, " Kévin, ADVIT " Je n'avais en fait jamais rencontré cette fille auparavant, elle étais désignée comme ma "mentor", une fille locale, aux cheveux bruns, un grand sourrir communicateur. C'est elle qui devrais m'introduire à la culture Moldave, m'aider en cas de problème, mais pour le moment, nous allions jusqu'à ma famille d’accueil !

Après 5 minutes de négociation avec un chauffeur de taxi, et 100 lei (6 euros)

Nous arrivons enfin à Ciocana, le quartier où je passerais les 10 prochains mois, rempli d'immeubles pré-fabriqués datant de l'époque soviétique. Nous frappons à la porte de ma famille , moi le stresse au ventre ! Un femme qui en impose, ouvre la porte, les deux portes en fait !!!

C'était Alina, la maitresse de maison, qui ne parlais pas un mot d'anglais, encore moins de français, elle me fait rapidement visiter la maison, version roumain, je ne comprenais rien, je me contentais de la brève traduction de ma "mentor" en anglais . Ce qui me perturbais le plus étais ces tapis, tapis de partout !!! Sur le sol, mais aussi sur les murs, même dans ma chambre !

Ma chambre, petite, avec un bureau des années 60, un lit/sofa version mini duquel, malgré ma petite taille , mes pieds dépassais quand même !
Je devais vivre avec un autre volontaire, Marius, un allemand arrivé un mois avant . Mais il n'étais pas là, je me languissais de partir à sa recherche, et de parcourir la ville . Laissant mes valises de coté pour plus tard, partant les clés en main, prendre le trolleybus avec Irina (bus électrique) pour se rendre au centre ville, ou je rencontrerais Marius, et bien d'autres volontaires .

Nous voilà enfin au centre ville, il y a du monde, mais où est donc Marius ? j'ai besoin de lui pour rentrer chez moi !

Rencontre des volontaires

Nous voilà donc seuls, Irina et moi devant la Cathédrale ...

Irina essaye de Joindre Marius qui après une dizaine d'appels réponds enfin !! Elle lui indique ou nous sommes, pendant plusieurs minutes lorsque Marius nous trouve enfin au milieu de ces milliers de personnes enivrées . Puis demande spontanément à Irina :
" Mais qui est tu ? je ne pense pas te connaitre ... Nous sommes nous déjà rencontrés précédemment ? je suis désolé si je ne me souvient pas de toi, es-tu sûr que nous avions rendez-vous ? " Après l'avoir écouté faire son discours nous nous décidons de lui préciser qu'elle n'étais pas là pour avoir un rendez-vous avec elle, mais pour lui emmener son nouveau colocataire ...
Lui : " Oh je suis désolé, vous savez... depuis mon arrivée j'ai rencontré tellement de personnes ( sous entendant de filles ) j'avais peur de ne plus me souvenir de l'une d'entre elles " Il me demande propose donc de le suivre rejoindre les autres dans la foule en face du concert de Zdob și Zdub, un groupe populaire chez les jeunes locaux .je dis donc au revoir à Irina qui elle ne pouvais nous suivre, devant rentrer chez elle pour je ne sais quelle raison !

J'arrive donc en face d'un immense groupe de jeunes volontaires et locaux : les Lenas, deux jeunes allemandes, Alexandru, un moldave, Eugène, Franka une Hollandaise, et bien d'autres qui ne tardent pas à me payer un bière locale, la "Chișinău " qui ne coutais que 14 lei ( 0.90€ ) la bouteille, et commence peu à peu à m'enivrer avec ces personnes que je ne connaissais pas, dans cet endroit que je ne connaissais pas, mais j'aimais ça ! et l'important était là !

Alexandru prend la décision de me faire visiter les endroits "phares" de la ville comme le Galbenuș, le Hard-rock café, l'Oxybar, l'Albion,... avant de se diriger jusqu'à l'appartement de Maud et Joris respectivement française et belge ou nous retrouvons tous les autres volontaires rencontrés précédemment, Marius n'est plus là, je n'ai pas de téléphone, je ne sais pas comment rentrer chez moi ni où je suis d’ailleurs, la suite risquait d'être prometteuse ...

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