Taupont Malestroit 25 kms

1ere partie française. Notre chemin de Compostelle, en partant de Bretagne.
1ere partie française. Notre chemin de Compostelle, en partant de Bretagne.

Malestroit - Les Fougerets 22 kms




Leblogdenini.jimdo.com/
Avant propos
Nous avions tous les 2 besoin de souffler, mon mari a donné sa démission et nous nous sommes offert ce prodigieux périple. Voici le résumé de nos aventures.
Nous avons parcouru un minimum de 1700 kms à raison de 25 kms par jour, en moyenne.
Les notes prises chaque soir révèlent trop souvent le côté négatif, les petits soucis du jour. Les photos, nombreuses, par contre ne montrent que le côté positif. Quand il pleuvait l’appareil restait dans le sac et quand les chemins étaient crassouilles on ne prenait pas le risque de sortir l’appareil ! Il faut donc faire un mélange des 2 pour avoir une vue d’ensemble. Voici l’adresse Internet où on peut voir l'ensemble de nos photos.
Picasaweb.google.fr/jcnini.sauvanet
Et voici l'adresse de notre blog
http:leblogdenini.jimdo.com/
Nous avons eu 48 jours de soleil, 15 jours de pluie et 8 jours mi pluie, mi soleil.
En résumé, nous sommes très fiers d’avoir été au bout de notre projet, d’avoir pu chaque jour aller plus loin que ce qu’on croyait être nos limites.
Samedi 12 avril - Malestroit - 25 K ms
Voilà la première journée de faite, on s’en est bien sortis. Notre amie Nicole nous accompagne jusqu'à Nantes. Pas de pluie, juste un peu vers 15 h histoire de vérifier que tout le monde a bien son poncho ! Nous avons marché tranquilles. JC était là pour rythmer la marche et ralentir les filles quand, en papotant, elles dépassaient la vitesse autorisée (4kms/h). Nous sommes arrivés vers 15 h à la maison de l’écluse, notre première halte. Le gîte est très propre et nous découvrons notre premier dortoir, prévu pour 23 personnes. Nous ne serons que tous les 3. Commence alors un programme qui sera immuable au fil des jours qui vont suivre :
-Douche,
-Soins des pieds. Jamais ils n’auront été l’objet de tant d’attentions ! Matin et soir, tous les jours sans exception, ils seront poncés, limés, massés, graissés. C’est le prix à payer pour qu’ils ne nous créent pas (trop) d’ennui.
-Lessive. Plus le linge est lavé tôt, plus il a de chance de sécher. C’est un des problèmes du pèlerin et, sur les photos, on peut voir notre système d’étendage qui fait fureur lorsqu’on traverse les villes !
-Repos, chaque fois que ce sera possible. Ce qui a pu nous en empêcher dans les différentes étapes : manque de temps (et oui c’est possible), trop de bruit ou d’agitation, envie de passer du temps avec nos co-pèlerins.
-Courses. Il faut chercher et trouver sa pitance pour le soir, prévoir au moins le lendemain midi.
Donc, D S L R C tous les jours.
Nous nous sentons en forme au soir de cette première étape et nous nous promenons dans le centre de Malestroit.
Au retour, une petite soupe, des nouilles et…au lit. Chacun commence alors « ses » devoirs, à savoir la rédaction de notes qui, nous l’espérons, nous permettront de ne rien oublier de ce que nous allons vivre.
Mony
C’est fait, nous sommes enfin partis ! Une petite émotion en fermant la porte et en prenant le bâton (du bois de noisetier qui vient de Durtal, en Anjou). Il était 8h12 le 12 avril. Parcours tranquille parce que connu. Les marcheuses assurent, nous sommes arrivés vers 15h et nous devrons sans doute prendre davantage notre temps les jours à venir.
JC

1ere partie française. Notre chemin de Compostelle, en partant de Bretagne.
1ere partie française. Notre chemin de Compostelle, en partant de Bretagne.

Malestroit - Les Fougerets 22 kms

Je ne comprends pas votre réaction à la lecture de cette étape qui n'a été en aucun cas une " galère" !Il a fait beau,nous n'avons eu aucun soucis particulier et nous étions ravi : enfin le vrai départ ! Pourquoi le printemps ? Parce que nous tenions absolument à faire notre chemin en une seule fois. Partir pour aussi longtemps permet un vrai détachement, un vrai retour sur soi. Il a donc fallu trouver un bon compromis entre la météo probable et les époques pas trop fréquentées. En tablant sur 3 mois.
Bien sûr, si vous avez la possibilité de porter votre tente cela vous apportera plus d'indépendance. Si vous avez le temps, jetez un coup d'œil sur mon blog, vous comprendrez que les pèlerins ne sont pas tous des grands sportifs en super forme ! Pour notre part, nos sacs, de base, faisaient 5 kg 2, en ajoutant eau et nourriture, on devait atteindre les 7 kgs. Suffisant pour moi ... Quant au rythme... Il est clair que je préférais les étapes de 20, 25 kms, du pur bonheur. Mais, oui, vous avez raison, les hébergements déterminent la longueur de l'étape. Surtout pour les gens qui, comme nous, n'ont pas choisi " les grands chemins". En partant de Bretagne et en empruntant ensuite le chemin du Nord, nous savions que les hébergements ne seraient pas nombreux. C'est un choix que nous n'avons jamais regretté car ce chemin est par ailleurs extraordinaire, fait de moments de belle solitude, des moments où nous nous sommes parfois demandé où était passé le reste de l'humanité. Un chemin qui se mérite .
Et puis, oui, nous avions le temps mais partir 74 jours de chez soi, c'est un peu long et vers la fin de notre périple, il me tardait un peu de rentrer, peut être simplement parce que notre petite fille était née alors que nous étions sur le chemin et que j'avais hâte de faire sa connaissance...

Une erreur de manip m'a fait inscrire mon commentaire sur l'étape ,alors qu'il était une impression générale à la lecture de l'ensemble. Mais votre réponse me rassure...
Je comprends votre désir de solitude et d'un retour sur soi pendant une longue période, comme d'ailleurs votre hâte de rentrer pour profiter de votre petite fille. Quoi qu'il en soit, votre performance est remarquable et mérite d'être saluée.
(*) Ces champs doivent obligatoirement être renseignés.
Le printemps est-il la meilleure saison pour partir? J'en doute fort à la lecture de cette "galère".Envisageant prochainement de faire le Chemin avec mon épouse,C'est clair que j'ai déjà décidé de prendre la tente sur le dos pour ne pas dépendre des Gîtes ,trop distants les uns des autres et qui font leur beurre avec la sueur des pèlerins.C'est pour celà d'ailleurs,que la note finale est salée.Et pourquoi vouloir à tout prix tenir ce rythme infernal, quand on a tout le temps?J'espère que la suite de ce carnet reflettera un peu moins la douleur,et davantage l'enthousiasme et le plaisir.