Photos de Djibouti ville
Enfin Djibouti, la dernière étape terminée, notre mission accomplie. Nous arrivons près d'Ambouli, élevage, palmeraies, maraîchage nous indiquent la civilisation.
Place Ménélik, les souvenirs traversent ma mémoire. Quelle déception de constater alentour la dégradation de la ville. A la descente du 4X4, nous sommes assaillis par des vendeurs à la sauvette et une flopée d'enfants. "Bakchich woria, Donne l'argent ". Ils arrivent de partout.
Djibouti m'a envoûté par sa beauté, mais aussi par sa dureté. Les épines des Kékés représentent bien cet environnement.
Nous décidons d'aller faire quelques prises de vue du chemin de fer Djibouto-Ethiopien qui relie Djibouti à Addis Abeba. Il permet au pays voisin de l'Ethiopie d'avoir un débouché sur la mer. Les rails posés en 1917 ondulent, déformés par des températures oscillant entre -2° C et +60° C. La ligne n'a par endroit jamais été rénovée.
Nous nous arrêtons acheter des cartes postales aux vendeurs à la sauvette. Ils présentent leur marchandise dans de belles boites confectionnées avec des cartons de récupération qu'ils portent devant eux, tenues par une ficelle autour du cou, comme les ouvreuses de cinéma. Des allumettes, des cigarettes, des lunettes, de petits objets, des cartes postales, des enveloppes composent l'achalandage. J'ai comme interlocuteur Mogué. Il parle bien le français et me présente son paquet de cartes postales.
Arrivés à Balbala, quartier ghetto de Djibouti envahi de milliers d'émigrés des pays africains limitrophes.
Nous commençons à distinguer les bidonvilles en périphérie de Djibouti. Les problèmes commencent, jusqu'à l'entrée de la ville. Il faut esquiver les cailloux que les enfants nous lancent.
II nous confirme que celle-ci n'est pas bonne pour le moment et qu'un véhicule a sauté sur une mine anti-char du côté de Randa. Ce n'est pas rassurant pour nous.
Cécile nous a invités à venir voir l'Ecole Bienvenue où elle donne des cours de soutien scolaire. Nous entrons dans ce bidonville situé près du stade de football flambant neuf.
Déjà réveillé à 07h. Mon mal de tête s'est estompé ainsi que ma gastro. J'ai rendez-vous à 09h avec l'ophtalmologiste, le docteur Dell' Aquila. Enfourchant nos vélos, nous faisons un crochet par le centre islamique de Djibouti.
Nous quittons cet homme instruit et fort sympathique et nous dirigeons vers le Semiramis pour donner un petit bonjour à notre gamin et copain de la rue, Momo. Nous le repérons bien après qu'il nous ai vus. Comme d'habitude, il a le sourire enjôleur, nous donne une vraie poignée de main et nous escorte jusque devant le cinéma Odéon. Je lui glisse une petite pièce, il nous souhaite bon voyage en espérant nous revoir avant notre départ.
Nous faisons une halte devant l'Etat Major des Forces Armées Djiboutiennes. Interpellés par un militaire en tenue kaki qui nous sourit à pleines dents, nous discutons de leur armement et de la situation dans le nord.
Nous commençons à distinguer les bidonvilles en périphérie de Djibouti. Les problèmes commencent, jusqu'à l'entrée de la ville. Il faut esquiver les cailloux que les enfants et certains adultes nous lancent. A plusieurs reprises, ils passent entre les roues. Je freine, fais mine de descendre de mon vtt en injuriant nos agresseurs qui s'envolent comme des vautours, puis nous reprenons notre chemin. Si j'en attrape un, je lui tord le cou. Arrivés à Balbala, quartier ghetto de Djibouti envahi de milliers d'émigrés des pays africains limitrophes, Florent reçoit un caillou dans sa roue avant qui sectionne plusieurs rayons.
Rue parrallèle à la place Ménélik derrière l'office du tourisme et de l'artisanat.
A l'approche de la nuit, nous montons sur le toit du Palmier en zinc par le seul ascenseur de Djibouti. C'est un superbe coucher de soleil auquel nous assistons. Il est 18h30, l'heure de la prière. Dans l'air limpide encore baigné de la fournaise du jour, le soleil tombe et disparaît en quelques secondes dans la mer, sans qu'aucun rougeoiement n'enflamme la pureté du ciel. Les ombres s'allongent. Nous filmons depuis ce point de vue le port, les mosquées, la place Ménélik, la Présidence.
Trésor ou enfer, elle coupe l'extrême solitude que l'on peut ressentir loin de la capitale. Face à la gare, les gens sont assis, agglutinés par petits groupes. Nous entrons dans cet édifice colonial construit par la France, quelques photos et nous ressortons en même temps que l'équipe junior de football de Djibouti vêtue de jaune qui vient d'arriver, mêlée à un troupeau de chèvres qui déambule sur les rails. C'est le jour et l'heure d'arrivage du qat. La livraison s'effectue quotidiennement par un avion en provenance d'Ethiopie, pays producteur de cette drogue. Tous les Djiboutiens commencent à mâcher l'herbe verte euphorisante, opium du peuple. Nous comprenons l'un des enjeux de la situation géo-politico-économique. Djibouti, dépendante de son fournisseur l'Ethiopie, lui laisse l'accès à la mer.
A l'approche de la nuit, nous montons sur le toit du Palmier en zinc par le seul ascenseur de Djibouti. C'est un superbe coucher de soleil auquel nous assistons. Il est 18h30, l'heure de la prière. Dans l'air limpide encore baigné de la fournaise du jour, le soleil tombe et disparaît en quelques secondes dans la mer, sans qu'aucun rougeoiement n'enflamme la pureté du ciel. Les ombres s'allongent. Nous filmons depuis ce point de vue le port, les mosquées, la place Ménélik, la Présidence.
Je pars seul, afin d'évacuer la tension, poster mes cartes et celles de Florent. Près du Ministère de la Justice, j'aperçois deux cynocéphales, babouins au museau allongé comme celui d'un chien, qui se sont introduits dans Djibouti.
A la sortie de l'eau, nous avons l'agréable visite d'Anna qui nous amène du poisson: une carangue et deux petits barracudas. Comme des enfants, nous explosons de joie. Nous allons nous faire un barbecue de poissons. Florent les vide illico presto, j'en profite pour me servir des abats comme appât avec une Îigne que nous avons récupérée auprès du patron du restaurant, un pauvre mec antipathique. Je ne l'aime pas, il joue le rôle de maquereau dans son restaurant-bordel
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