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Visoterrien depuis le : 17 juin 2009
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Récits de mony en France
De St Laurent de la Salle à St Michel le Cloucq - 23 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Départ à 8 h dans la douleur. Ces quelques jours douloureux ne m’étonnent guère. Le corps doit s’adapter, je suis tout de même partie avec deux handicaps. Au fil du temps, je vais apprendre à gérer tout çà, à faire tourner la douleur pour que cela reste supportable. Je retrouve le même état d’esprit d’il y a dix ans : gérer le quotidien, ne pas penser à demain, ne se tourner vers hier que s’il était positif. Cela fonctionne toujours.
Du brouillard ce matin et il tarde à se lever. Par contre, pas de pluie aujourd’hui, juste un peu en arrivant ce soir, ça c’est déjà bien ! Grâce aux conseils de la dame du gîte, nous évitons quelques chemins boueux. Son mari a balisé à sa manière ce circuit, merci. Il parait même qu’ainsi nous avons gagné trois kms. Possible, car bien que parties 3/4 d’heure avant nous, les dames nous rattrapent seulement vers 16 h, étonnées de nous trouver devant elles !
Nous traversons la forêt domaniale de Mervent et empruntons de belles routes forestières. Seulement le balisage est très incomplet. Au milieu de la forêt, sans indication, je questionne le GPS fourni par Gaël : pour arriver à notre étape de ce soir, il m’indique une route avec 12 kms à faire alors que je sais qu’il nous en reste environ 6 ! Je ne suis pas d’accord ! Finalement, nous serons sauvés par la boussole de JC. Arrivé à 17h, jus de pommes offert par le proprio puis dodo. Dîner où on boulotte nos restes ; demain, les sacs seront beaucoup moins lourds car nous n’avons vraiment plus rien. Nicole a appelé et je lui raconte nos aventures. Mony
Le chemin manque d’indications, c’est assez stressant, la boussole va être utile.
Nous traversons la rivière Vendée, sur la commune de Pissote.
Nous arrivons à Saint Michel le Cloucq sous la pluie et pendant un enterrement. Nini souffre toujours de son pied et de son épaule, je commence à la doper aux huiles essentielles (Ravensare). JC
De Puybeliard à St Laurent de la Salle - 25 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Ce matin, nous prenons le petit déjeuner à l’hôtel. Comme il fait aussi dépôt de pain, nous avions prévu d’en acheter pour ces deux prochains jours. Mauvaise nouvelle : le boulanger ne livre que vers 10 h, il va falloir économiser les vivres.
Avant de quitter le village, je confirme une étape grâce à la cabine téléphonique. L’hôtel me rappelle pour un détail et c’est comme ça que je découvre que mon téléphone est de nouveau en état de marche. Mystère ! Peut être n’avait-il pas apprécié l’humidité dons nous sommes victimes depuis ces derniers jours.
Départ vers 8h30, je vais peiner toute la journée. C’est la cinquième étape de 25 kms ou plus et j’ai du mal à assurer. Depuis quelques jours, j’ai mal au pied et à l’épaule (Suite à un curage ganglionnaire, cette épaule reste fragile). Aujourd’hui, les sacs sont très lourds et pourtant nous savons que ce sera très, très juste au niveau des vivres. Nous entrons dans la France profonde. Voici ce que dit le guide : « L’itinéraire paisible traverse la campagne agricole et de grands bois, mais reste à l’écart des villages. Saint Laurent de la salle qui sera votre étape du jour, ne possède malheureusement pas de petits commerces, soyez donc prévoyants. »
Notre couple nous double au milieu des bois et le monsieur, Jacques je crois, m’offre un brin de muguet qui doit m’aider à aller jusqu’au bout. Je l’espère mais, pour l’instant, que l’étape me parait longue ! JC à l’impression que les escargots vont nous doubler (2km8 de moyenne aujourd’hui). Lui, il peine car nous marchons trop lentement.
Arrivés à 17h30, nous retrouvons les dames. Il semble que, peu prévoyantes, elles n’aient rien à manger. Si elles me piquent les provisions que j’ai portées toute la journée, je les étrangle…Où est passé mon bel esprit de solidarité ?
L’une de ces dames affirme que le chemin doit se faire seul, qu’il ne faut pas le faire en couple. Nous ne sommes pas d’accord, chacun le parcourt à sa convenance. Pour moi, il est clair que seule, cela n’aurait pas été possible. Nous réussirons ensemble.Mony
Nous commençons à fréquenter d’autres pèlerins, quatre pour l’instant, c’est un début.
Nini peine en ce moment. Nous traversons une zone sans approvisionnement et cela nous fait du portage en supplément. JC
De St Fulgent à Puybeliard - 25 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Nous partons vers 8 h. Comme d’habitude, pas de boulangerie ou de bar d’ouvert alors, on boulotte nos restes. Ce matin, un peu de brume mais pas de pluie. Un peu devant, nous voyons notre couple de pèlerins, mais dès que nous bifurquons dans les sous-bois, nous les perdons de vue. Ils sont sans doute plus habitués que nous à « nager » dans la gadoue !
Nous sommes en plein dans le bocage vendéen, au pays des deux Lays, deux rivières qui se rejoignent pour se jeter dans l’atlantique.
A Vendrennes, je profite d’une cabine téléphonique pour confirmer la réservation de nos trois prochaines étapes. Ce téléphone portable en panne va me compliquer la vie.
Nous achetons de la brioche, spécialité locale et nous entrons dans le premier bar ouvert. Cela aussi va devenir une habitude. Pour l’instant, nous connaissons peu de monde, mais plus tard, lorsqu’on aura formé un petit groupe, c’est toujours là, au premier bar ouvert sur le chemin, que nous ferons la première réunion de la journée.
Arrivés à 16h à Puybeliard. Il n’y a pas d’épicerie. Je salue très fort le courage et l’abnégation de JC. Après un peu de repos, il repart faire le plein. Il n’y aura pas de possibilité de ravitaillement demain, ni après demain. A l’heure où j’écris ces notes, (19h30) il n’est toujours pas revenu, j’espère que l’épicerie n’était pas à 3 kms. Faites moi penser à le remercier pour son courage dès que je les aurai retrouvés (JC et le courage !)
Tout à l’heure, dans le couloir de l’hôtel, nous croisons une dame qui reconnaît JC (ils s’étaient vus ce matin). Nous papotons et il s’avère que c’est l’une des deux dames qui font le même chemin que nous et que nous n’avions pas encore rencontrées. Elle nous explique que si elles arrivent beaucoup plus tôt que nous, c’est que souvent elles prennent la route à la place des chemins si souvent galères. C’est plus propre mais stressant à cause des voitures.
On discute encore et on fait une découverte : A l’étape de Redon, nous avions vu qu’un couple nous précédait de deux jours, un canadien et une bretonne. En fait, le prénom canadien nous avait induit en erreur car ce canadien c’est…elle ! Voilà, voilà ! Mony
Nous reprenons les chemins dans les bois, avec beaucoup de boue. Ensuite, c’est la campagne avec élevages et céréales.
Le brouillard ne se lève pas.
Nous arrivons enfin à l’hôtel, Nini n’en peut plus. De plus, surprise, il n’y a pas d’épicerie. Je fais donc 4 kms de plus pour aller au super U. JC
De St Georges à St Fulgent - 24 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Après une très bonne soirée, une bonne nuit, nous quittons Thérèse. Nous repartons avec viande et fromage pour ce midi. Thérèse nous reconduit jusqu’à St Georges, là où nous avions quitté le chemin hier. Beaucoup de brouillard ce matin, il sera long à disparaître.
Nous longeons la Grande Maine puis le lac de la Bultière. Lors de la pause de midi, nous sommes rattrapés (enfin) par nos premiers pèlerins. Ce sont de vrais pros puisqu’ils ont déjà fait le Camino Francès, le chemin du Nord et le chemin de Séville. Cette année, ils sont partis du Mont Saint Michel et s’arrêtent à Saint Jean d’Angely. Selon eux, le chemin est comme une maladie chronique ; tous les ans, ils ne peuvent s’en passer, il faut qu’ils repartent ! Bon, peut être, nous, nous allons d’abord essayer de terminer celui-ci !
La pluie arrive vers 14 h et ne nous quitte plus. A notre arrivée à l’hôtel, nous sommes trempés, c’est sûr, mais surtout complètement crottés ! La honte !
La patronne récupère nos ponchos pour les faire sécher dans la buanderie et nous donne des journaux pour poser nos chaussures. Je suis certaine qu’elle aurait bien aimé nous faire dormir nous aussi avec les ponchos !
DSLRC
Pour les courses, c’est encore une fois JC qui s’en charge. Il faut aller au super U, peut être 1 à 2 kms, je ne m’en sens pas le courage. Heureusement qu’il reste à JC assez d’énergie pour assurer l’intendance.
Ce matin, Thérèse nous a signalé que deux autres pèlerines avaient fait étape à St Georges hier soir. Nous ne les avons pas vues de la journée mais la patronne de l’hôtel nous informe qu’elles sont arrivées vers midi. A quelle heure ont-elles pu démarrer ? Ce sont de vraies fusées !
Nous dormons très bien. Mony
Ce matin, nous quittons Thérèse un peu à regret.
A l’arrivée, je m’occupe du menu et de la grande cuisine pour ce soir et demain midi.
Nini s’est beaucoup agacé avec le téléphone qui ne fonctionne plus. Elle entend bien ses correspondants mais eux ne l’entendent pas. C’est ennuyeux car nous avons besoin de confirmer chaque étape. Aujourd’hui, par exemple, nous sommes arrivés sans avoir de vraies réservations. Certaines petites villes n’ont qu’un seul hôtel. S’il affiche complet (parfois, ce sont des ouvriers qui l’occupent), il ne nous reste que l’option d’aller à la ville suivante. Nini en serait bien incapable.
De Clisson à St Georges de Montaigu- 24 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Nous partons vers 7 h 30. Tout le monde dort encore, pas moyen de trouver un bar pour s’offrir un café. Il faudra s’y habituer ! Le matin ce sera souvent départ avec juste pain et chocolat, fini les grands bols de thé ou café !
Les premiers kms seront cauchemardesques. Il y a tant de gadoue qu’on ne cherche même plus d’endroits corrects pour poser les pieds. La Fange passe par-dessus les chaussures. A un endroit problématique, je trouve un bâton, à ma taille, solide ; je l’adopte et il me sera fort utile dans les jours à venir.
Vers midi, heureusement, cela s’arrange. Le reste du parcours est superbe. Il fait soleil, nos chaussures sont rincées et on sèche un peu. Nous faisons nos derniers pas en Bretagne. Nous entrons en Vendée.
Arrivés à 16 h à St Georges où Thérèse doit venir nous chercher. C’est la première fois où nous allons être hébergés par un particulier. Au téléphone, hier, elle m’a dit que nous allions dîner et petit déjeuner avec elle. C’est une femme charmante, un peu bavarde ! Elle nous raconte tous ses chemins. Elle habite un village, la Guyonnière, ses 4 enfants y habitent aussi, ses sœurs, bref, une vraie communauté. Soirée agréable avec Thérèse aux coquelicots ! Mony
Ce matin, dès le départ, je glisse mais le sac a bien amorti la chute.
Sur le chemin, beaucoup de boue quand le chemin ne sert pas de ruisseau !
A midi, il ne pleut pas et lors de l’arrêt, nous faisons sécher chaussettes et chaussures comme les manouches ! Heureusement, la suite est meilleure. A St Georges de Montaigu, c’est la fête, il y a du soleil. Nous nous reposons un peu en attendant Thérèse qui nous reçoit trop bien. Ce sera difficile de repartir. JC
De Nantes à Clisson- 26 kms
Leblogdenini.jimdo.com/En suivant le canal, nous avons plutôt l’impression d’avoir fait de la randonnée. A partir d’aujourd’hui, débute vraiment « le » chemin. Chaque jour est une petite aventure en soi, le but étant toujours de réussir à rallier le point étape (ville, village ou simple hameau). Il va falloir apprendre (et très vite !) à repérer la signalisation, décrypter le guide. Nous ne sommes que 2 mais il sera nécessaire que notre équipe fonctionne bien.
Nous longeons la Sèvre Nantaise et traversons les vignobles du muscadet.
Le balisage est correct mais il faut être vigilant et arrêter de papoter à chaque bifurcation. Par 3 fois, nous avons dû faire demi-tour et, au final, nous avons bien allongé l’étape de 3 kms. Nous avons appris qu’il fallait mieux perdre un peu de temps aux intersections, s’assurer que l’on va dans la bonne direction. Bien souvent, (mais pas toujours !) lorsqu’on ne trouve pas le fléchage, c’est que l’erreur s’est produite bien avant et il faut rebrousser chemin.
Je suis très fatiguée en arrivant (enfin) à Clisson. C’est un hôtel, je me couche. JC va faire les courses, prépare le dîner. Je vais quand même essayer de me laver !
Il est clair que seule, je n’aurais pas « cheminé » bien loin ! Trop souvent le soir, je me serais couchée sans manger. L’idéal, pour moi, aurait été des étapes de 20, 22 kms. Marcher dans ces conditions, ce n’est que du bonheur, un réel plaisir. Par contre, au-delà, la fatigue s’installe et je n’apprécie plus. Dommage car les derniers kms sont tout autant intéressants. Là encore, ce sont les hébergements qui déterminent l’étape. Nous rencontrerons ce problème sur l’ensemble des 1700 kms à parcourir, parce que nous n’avons pas choisi ce que nous avons appelé « l’autoroute », à savoir la voie du Puy en Velay pour la France et le Camino Frances pour l’Espagne. C’est notre choix, nous ne le regrettons pas car il a par ailleurs bien d’autres avantages. Mony
Il ne pleut pas mais les chemins sont boueux et glissants. Quelques erreurs de navigation qui rallongent bien l’étape. Nini est claquée. Je me charge des courses et de la haute cuisine. JC
De Casson à Nantes- 18 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Et voici le dernier jour pour Nicole.
Il pleut beaucoup. Sur une partie de l’étape, on ne peut pas suivre le canal, il n’y a pas de chemin. Sur le guide, il est noté d’emprunter la départementale. Sauf que les gens du coin nous expliquent que maintenant elle est très fréquentée parce qu’elle n’est pas dotée de radars contrairement à la nationale. Du coup, les voitures roulent très vite et cette route est dangereuse pour les piétons. Un automobiliste s’arrête et nous conseille un chemin de randonnée qui nous amènera à Sucé/Erdre, là où nous devons retrouver notre fils Romaric pour le déjeuner. Nous oublions juste de lui demander combien de kms cela fera en passant par ce chemin. Regrettable oubli ! Après avoir galéré 2 h et demie dans la gadoue, par des chemins épouvantables et sous une pluie battante, nous rejoignons enfin une route qui nous amène au village de Casson… On a juste fait 3 kms ! Au secours Romaric ! Grâce à la technique (téléphone portable et GPS pour nous retrouver), il vient nous chercher. Il est si classe notre garçon ! Nous sommes si sales ! Bref, il nous emmène dans une pizzeria, un peu chic pour les pauvres hères que nous sommes ! Nous sommes contents de voir une tête connue mais ce resto nous semble bien bruyant. Romaric nous dit que la musique est très basse, déjà la civilisation nous pèse. Ce sera un déjeuner très agréable. Romaric nous conduit ensuite à l’endroit où le chemin de halage reprend. Il nous reste 8 kms pour rejoindre le centre de Nantes. Nicole repart avec Romaric, nous essaierons de la tenir au courant de notre progression.
Ce soir, nous dormons chez mon oncle qui habite un peu au sud de Nantes .Demain, pour rejoindre le chemin, nous ferons un saut de puce en voiture, ce qui nous évitera de traverser la banlieue de Nantes. Ce n’est pas bien agréable de traverser une ville à pied, les périphéries avec leurs zones industrielles sont parfois cauchemardesques. Pour la France, heureusement, nous avons la chance de connaître quelqu’un dans les deux plus grandes, Nantes et Bordeaux.
Bonne soirée chez Roger. Coucher vers 23 h, un peu tardif pour des pèlerins mais cela fait du bien de voir du monde après cette semaine de quasi solitude. Mony
Ce matin, il pleut encore donc ponchos, bien qu’ils ne soient même pas secs. Découverte de nos premiers chemins bien boueux.
Notre étape ce soir est chez Roger. Nous lui faisons donc signer notre crédenciale. Nous avons même droit au joli tampon Panhard. JC
De Blain à Casson - 28 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Nous avons très bien dormi dans cette chambre d’hôte. Cette phrase peut paraître banale. Pourtant je sais que dans les semaines à venir la qualité de notre sommeil sera un paramètre important pour la réussite de notre aventure. Jusqu’à ce que nous retrouvions la voie de Tours, au niveau de saint Jean d’Angely, il n’y a pas ou peu de gîtes pour pèlerins. J’ai donc cherché la solution la plus économique pour chaque étape. Quand c’est possible, des gîtes de groupes, des étapes nautiques, sinon un petit hôtel ou une chambre d’hôte. Cela coûte très cher. (Lorsqu’on sait que nous partons pour environ 75 jours). Par contre, nous sommes assurés de trouver un confort correct. Dans les albergues pour pèlerins les conditions ne seront pas du tout les mêmes, j’en reparlerais plus loin.
Après un petit déjeuner simple mais copieux, nous partons vers 8 h. Sur le quai, nous saluons nos anglais.
Le vent est glacial. Pour le déjeuner, nous nous enfonçons un peu dans la forêt pour nous mettre à couvert. Nous sortons les ponchos pour nous installer dessus. Par la suite, quand l’herbe sera mouillée et que nous aurons tout de même envie de nous asseoir pendant la pause, nous ferons donc « la halte ponchos ». Cela se produira assez souvent. En fait, dans l’idéal, pour la pause, c’est un abri bus avec banc. Mais en pleine forêt, au milieu des vignes ou à flanc de montagne, ils ne sont pas nombreux !
Aujourd’hui, peu de monde rencontré, peu d’oiseaux (ils ont trop froid ?)
Vers 14 h, arrivée de la pluie qui nous accompagnera jusqu’à notre étape. La dame vient à notre rencontre car le gîte est difficile à trouver. Il n’est pas terminé, il y fait froid, les plombs sautent sans arrêt. Nous finirons par manger dans le noir. La propriétaire nous a fait cadeau d’une soupe que nous apprécions à sa juste valeur. Coucher vers 21 h. Mony
Départ de Blain par un temps moyen. Petit bonjour à nos anglais.
Les ampoules des filles vont bien mais, pour l’instant, le pied de Nini tient. Pour moi, toujours quelques courbatures.
Guenrouet - Blain -22 kms
Leblogdenini.jimdo.com/Nous partons tranquillement vers 8 h, non sans avoir fait quelques photos. En effet, c’est la première fois que nous démarrons avec, accroché au sac à dos par des épingles à nourrices, notre linge encore mouillé. C’est hyper déco et cela nous amuse, d’ici peu cela entrera aussi dans la routine.
Nous continuons de longer le canal. Ce jour, deux bateaux nous côtoient, une famille d’anglais pour l’un, trois couples de retraités pour l’autre. Ils vont, certes, plus vite que nous mais, par deux fois nous les rattrapons aux passages d’écluse. Nous discutons avec l’éclusier qui nous signale l’arrivée d’une vraie péniche reconvertie pour les balades.
Toujours beaucoup d’oiseaux et de gibiers visibles. Dans la pampa nous verrons deux chevreuils.
Il fait très beau. Pour le déjeuner, nous nous installons sur le talus. Comme nous avons le temps, nous nous accordons une vraie sieste qui sera réparatrice. Nicole et moi, nous nous découvrons de nouvelles ampoules, situées pour nous deux au même endroit, à la face interne du pied.
Arrivés à Blain, après le DSLR d’usage dans la chambre d’hôte, nous repartons en ville.
Pour le dîner, nous entrons dans une crêperie. Nous apprécions ce vrai repas, mais les héros sont fatigués. Nous rentrons et dodo vers 21 h. Mony
Lorsque nous arrivons dans la région de Blain, le vent se lève et il ne fait plus très chaud.
La forêt disparaît pour laisser la place aux prés et culture. JC
Redon - Guenrouet 28 kms
Leblogdenini.jimdo.com/ Redon Guenrouet - 28 kms
Nous n’avons pas trop bien dormi, les spots de sécurité étaient si lumineux que l’on se croyait en plein jour.
Nous partons vers 8 h car l’étape sera longue. Le canal s’éveille en même temps que nous. Nous assistons à la toilette matinale de toute une famille de ragondins. De chaque côté du canal, ce sont des marais. Aujourd’hui sera la journée de nombreuses rencontres animales. Les hérons sont nombreux, quelques grues cendrées, deux cormorans.
Par contre, peu de rencontres humaines, les gens travaillent peut être ? Nous commençons à réaliser que nous sommes riches : nous avons du temps.
Aujourd’hui, nous avons eu un temps super.
Arrivés vers 16 h à Guenrouët. Ce soir, nous logeons dans une halte nautique, prévue pour 8 personnes mais nous ne serons que nous trois.
DSLRC
Nous pique niquons en bordure du canal, joli coucher du soleil.
Mony
Les ampoules des pèlerines vont mieux. Pour moi, ce sont plutôt des courbatures dues au poids du sac.
A l’arrivée, DSLRC comme toujours, bref, la routine s’installe.
JC