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mony

Visoterrien depuis le : 17 juin 2009

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mony a posté un total de 7 voyages, 70 récits/albums, 594 photos, 0 avis, 13 commentaires et 14 messages dans le forum.

Récits de mony en France

De Castets à Soustons, 24 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Notre hôtesse nous a signé notre crédenciale avec des idéogrammes chinois, elle a habité dix ans en Chine. Elle nous confie une adresse précieuse : l’endroit à Bayonne où on sert, selon elle, le meilleur des chocolats, de quoi nous motiver s’il en était besoin !
Nous reprenons notre descente vers le sud. Nous sommes étonnés par notre progression. Seulement 25 kms par jour mais depuis si longtemps déjà !
Cette nuit nous avons eu un orage violent et ce matin la pluie est là. Pour égayer la route, nous trouvons des girolles. Comme il est prévu que ce soir nous ayons une cuisine, on salive en pensant à notre future omelette.
La pluie nous quitte en début d’après midi et c’est sous le soleil que nous arrivons à Soustons. Nous avons rendez vous au presbytère et c’est le père Lassargue qui nous accueille et qui nous signe notre crédenciale. Il nous confie à la « bonne du curé » qui nous conduit à notre gîte, une ancienne école.
Je n’ai pas le courage de ressortir pour faire les courses, c’est JC qui s’en charge. Ce soir, grande cuisine, omelette champignons, nouilles et en dessert, quelque chose de léger : une banane ! En fait, on dévore.Mony
Ce matin, nous empruntons la route jusqu’au village de Azur. La pluie est violente et nous sommes trempées. Pour le déjeuner, nous trouvons un coin abrité mais il fait froid. Nous nous offrons un chocolat chaud.
Nous longeons l’étang de Soustons.
Nini est fatiguée, je vais au ravitaillement pendant qu’elle essaie de trouver un hébergement pour demain.JC

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De Onesse à Castets, 26 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Nous prenons des photos avant de quitter nos hôtes. Dès le départ, cela grimpe. Qui a dit que les Landes c’était plat ? Nous cheminons sur une petite route vallonnée et ombragée forte agréable.
Nous faisons halte à midi à Lespéron. C’est ici que nous allons quitter ceux qui se dirigent vers le Camino Frances en passant pas Saint Jean Pied de port. Nous, nous obliquons vers Bayonne. Nous déjeunons sous une gloriette, dans un jardin public, il fait très chaud. Nous sommes rejoins par un groupe de trois hommes, ceux que nous apercevions depuis hier. Ce sont des bretons. Deux sont très en colère après le troisième. Aujourd’hui encore, il y avait deux possibilités. Nous avions pris l’option route. Elle s’est révélée forte agréable comme je l’ai dit plus haut. Alors ces messieurs se sont un peu agacés en apprenant cela, eux qui avaient choisi les chemins sur le conseil (mal éclairé !) du troisième. Ils ont nagé dans la gadoue et, en prime, se sont un peu perdus et ont fait ainsi quelques kms bonus dont ils se seraient bien passé !
Nous prenons un café et en route pour l’aventure ! De nouveau, nous nous retrouvons sur un chemin très peu fréquenté et le balisage n’est pas toujours évident. On nous lâche un peu et c’est de la vraie navigation. Nous sommes très fiers de ne pas nous être perdus au milieu de la forêt.
Je fais les 26 kms sans soucis, je suis en forme. A Castets, la dame qui tient notre chambre d'hôte est professeur de dessin et nous promet une signature personnalisée sur notre crédenciale. Mony
Après quelques hésitations au départ, nous retrouvons le chemin. Il fait très beau, le coucou chante, un oiseau nous dit « Plus vite, plus vite », un autre nous recommande « T’as le temps, t’as le temps » ! Il y a contradiction. Nous, on avance, on avance et on n’a pas besoin d’essence…
A Lespéron, bien sûr, la boulangerie est fermée le mardi, nous trouvons tout de même de quoi nous ravitailler.
Nous nous installons dans un kiosque pour déjeuner. Comme la place est bonne, je hèle les trois pèlerins qui arrivent. Ils forment une drôle d’équipe mais le récit de leur mésaventure du matin nous rassure. Chacun navigue comme il le peut, nous ne faisons pas toujours les bons choix.
Dans la pinède nous avons la chance de voir un chevreuil puis un faon et une biche.
Nous faisons la découverte des « arbres de mai ». C’est un arbre sans racine que des amis plantent chez un particulier pour l’honorer ou fêter un évènement particulier. Il est ensuite décoré façon sapin de Noël. Bien entendu, la personne qui reçoit un tel arbre est quitte pour payer l’apéro…La plantation de cet arbre se fait la nuit, en secret, ce qui ajoute du piment à cette tradition landaise.JC

Dans les Landes, un arbre de Mai
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De Labouheyre à Onesse, 25 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Comme notre studio était éloigné du chemin, Jacques, hier soir, nous a indiqué un itinéraire pour retrouver le balisage. Il faut savoir que dans ce département les associations ne se mettent pas toujours d’accord et qu’il y a, par endroit, plusieurs possibilités. Il s’avère que le chemin emprunté est très bien balisé mais ne ressemble en rien à celui de notre guide. Nous naviguons donc à vue ! Comme tous les jours, je fais mon calcul : 25 kms à 3.5 km/h de moyenne, en partant à 8 heures, nous devrions arriver vers15 h 30. Vous m’avez suivi ? Vous pouvez refaire le calcul…Si je donne ces détails c’est bien sûr parce qu’ils auront leur importance dans l’après midi.
On longe longtemps la N10, c’est un peu soûlant mais nous sommes sur une petite route tranquille. Devant nous, nous apercevons trois pèlerins, hommes semble-t-il, de la journée, nous n’arriverons pas à les rattraper.
Nous bifurquons bientôt dans la forêt et retrouvons le calme. Pour le pique nique ce sera un arrêt poncho car il a plu cette nuit.
Nous sommes sur une jolie piste forestière quand, vers 13h30, nous pénétrons dans un village. Arrivant par de petits sentiers, nous n’avons jamais le nom de la localité. Il y a des hauts parleurs qui braillent, des spectateurs le long de la route. Nous nous doutons bien que ce n’est pas pour nous encourager ! Il s’agit d’une course cycliste. Nous mettons un certain temps (En fait, à la sortie du village), à réaliser que ce village n’est autre que Onesse, notre ville étape ! Nous sommes arrivés presque deux heures plus tôt que prévu, soit une différence d’environ 7 kms en moins ! Heureuse surprise !
Ce jour, nous sommes reçus par un couple qui ne fait chambre d’hôte que pour les pèlerins. Cela leur permet de rêver un peu avant de pouvoir partir eux-mêmes, à la retraite…Mony

En longeant la N10, les conducteurs nous saluent et jouent du klaxon. C’est parfois si fréquent que je garde le bras en l’air pour les saluer.
Il fait très chaud et, pour la première fois, je demande à un brave homme dans son jardin s’il veut bien remplir nos bouteilles. Il le fait très gentiment. Je ne sais s’il est chez lui ou en location mais il ignorait que le chemin passait devant chez lui !
A l’arrivée, le village est envahi par les spectateurs mais il semble qu’il n’y ait personne du coin, personne pour nous indiquer notre route. Nini essaie de téléphoner mais il n’y a plus de réseau. On apprendra plus tard que les pins bloquent les ondes. Nous serons quelques jours sans portable.
Nous mangeons avec les propriétaires, un petit avant goût de l’Espagne : tortillas et paëlla, un repas bien reconstituant. Ensuite coucher pour nous et vaisselle pour eux. (La dame a refusé l’aide de Nini)

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De Pissos à Labouyère , 20 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Nous repartons après une très bonne nuit, les chambres d’hôtes nous défoncent le budget, mais quel confort ! Excellent petit déjeuner avec du pain comme à la maison, brioche faite maison et nos premières fraises. Nous avons beaucoup de mal à repartir, ce couple était ravi d’avoir des interlocuteurs qui avaient le temps de les écouter.
C’est une super belle journée. Décidemment, cette forêt des Landes est magnifique, beaucoup plus jolie que par la route. Ces genêts, ces fougères, tout cela est très beau.
Nous prenons le temps de faire la sieste et nous arrivons tranquillement à Labouheyre vers 15 heures.
Un peu avant notre arrivée, nous sommes doublés par un pèlerin cycliste. Il fait des étapes de 120 kms et il est parti de Anvers. On le retrouve au village, il pédale dans un sens, puis il revient. Les erreurs en vélo coûtent un peu moins chères !
Nous devrions être hébergés par Jacques et Jacqueline, d’anciens pèlerins qui ouvrent leur maison avec beaucoup de gentillesse. Seulement, ils n’ont « que » 6 places et ce soir nous serons 8. (Les 3 que l’on connaît et trois autres qui arrivent d’où ?)
Finalement, Jacques nous conduit dans un espace aménagé par la paroisse : « l’arc en ciel », un vrai paradis. Un petit studio rien que pour nous, un peu à l’écart de la ville, avec un petit jardin. S’ils soignent aussi bien les pèlerins, il y en a qui ne voudront plus repartir ! Le linge sèchera au soleil, nous organisons un petit goûter dehors.
C'est ici que nous apprendrons la naissance de notre petite fille.
Nous passons une bonne nuit. Elle fut, cependant, un peu agitée en ce qui me concerne, je pense à Elisa. Cette naissance me donne un gros coup de blues. Pas question de remettre en question notre périple mais je ne verrai cette petite que dans deux mois et cela m’attriste.
Mony
Comme ce sera une courte étape, nous nous levons un peu plus tard.
Nous empruntons un beau chemin dans la pinède, c’est un parcours tranquille.
Pour le déjeuner, j’essaie une nouvelle formule : carotte à croquer et oignons, ça décoiffe !
Ce soir, dans notre joli studio, nous avons un micro ondes et Nini en profite pour faire de la haute cuisine : céréales à cuire et thon.JC

Départ au petit jour
Un chemin landais parmi tant d'autres
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De Mons à Pissos, 20 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Le gîte était très bien mais finalement, nous n’avons pas trop bien dormi car nous avons eu froid.
Ce matin, alors que j’étais dans la salle de bains, JC entend du bruit vers mon sac à dos et il trouve…un crapaud qui aurait bien aimé voyager un peu ! Nous prenons une photo de la vedette du jour puis nous le remettons, avec ménagement, dehors.
Très beau temps, de jolies pistes forestières ; aujourd’hui, nous entrons officiellement dans le département des landes où ce sera très bien balisé.
Nous pique niquons sous un chêne, si, si, il y en a ! Nous nous accordons ensuite une bonne sieste.
Ce soir, ce sera une chambre d’hôte. Nous arrivons vers 15h, accueilli par « un gros chien noir, pas du tout méchant » a dit la dame au téléphone. Après un peu de repos, nous partons vers le village, à 600 mètres environ. Comme c’est la fête locale, avec JC nous avions un peu rêvé, nous espérions trouver un marchand de frites, ou de gaufres, ou de saucisses grillées… Que pouik ! Déception des troupes. Nous mangerons notre tambouille comme d’habitude. JC a tout de même de la chance car la dame lui sert un verre de rouge, et lui offre de la salade.Mony
Cette nuit nous n’étions pas seuls, il y avait aussi de nombreux moustiques qui ont bien fait leur boulot.
Nous partons par une route tranquille, mais très vite nous longeons la N10 peu fréquentée à cause de l’A 63, dit le guide. Malgré tout, nous la trouvons bien bruyante.
Certaines parcelles de forêt ont été déboisées et, à la place, nous trouvons des cultures de maïs et aussi du gazon à découper et envoyé par rouleaux pour les grands stades.
A notre arrivée à la chambre d’hôte, nous avons une pensée pour Sylvie en voyant cet énorme chien plonger vers nous pour nous faire la fête.
Ce soir, un peu de parlotte avec les propriétaires (ce sont des gens de 80 ans environ) et nous montons nous coucher.JC

Nous entrons dans les Landes
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Le Barp - Mons, 20 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Ce matin, il pleut, même pas grave !
Nous n’avons pas très bien dormi, c’était vraiment très petit. Par contre, pain frais et vrai petit déjeuner, ça c’est appréciable.
Jolis chemins forestiers. Il pleut vraiment jusqu’à midi, après, le temps s’arrange jusqu’à ce que le soleil se décide à chauffer. Pierre et sa coéquipière (la canadienne) nous rejoignent et font la pause de midi avec nous. Ne trouvant rien de mieux, nous nous installons près de la mairie de Beliet, sous une sorte de préau. Plus tard, JC et moi décidons de nous offrir le café du jour. Le couple décide de continuer car ce soir ils vont plus loin que nous. Nous ne nous reverrons sans doute plus, alors nous nous disons au revoir et échangeons nos coordonnées. Sur le chemin, il en est ainsi, si on a seulement une demie étape de décalage, on ne se retrouve plus. D’ailleurs, nous l’avons souvent constaté, même si on part avec seulement 10 minutes de différence, on a toutes les chances de ne pas se voir de la journée.
Nous prenons tranquillement notre café, nous discutons avec les gens du bar. La dame nous sort même son livre d’or car elle sait que, grâce à ce livre de liaison, les pèlerins prennent des nouvelles de leurs connaissances. Nous écrivons un petit mot. Combien en avons-nous laissé de ces petits mots signés : JC et Nini de Taupont dans le Morbihan ?
Il n’est que 14h lorsque nous arrivons au gîte jacquaire de Mons, le plus beau de tous selon certains. Situés un peu à l’écart, en pleine nature, ici nous allons être bien. Comme nous attendons Chantal qui doit arriver avec les clés, nous flânons dehors, il fait un super soleil. Et là, tout à coup, au bout du chemin, qui voyons-nous arriver ? Pierre et sa collègue ! Surprise des deux côtés ! Comment ont-ils pu se retrouver derrière nous et arriver avec autant de retard ? Ca aussi ce sont les surprises du chemin. Aujourd’hui tu fais mauvaise pioche et tu te perds, demain, ce sera le copain. Ce jour-là, tu décides de prendre la route car tu crains le mauvais état du chemin ; dommage, à l’arrivée tu apprends que le chemin était magnifique et que tu as raté quelque chose. Un autre jour, un monsieur te conseillera de ne pas prendre le chemin, par trop gadouilleux, tu l’écouteras et, le soir, tu verras arriver tes copains crottés jusqu’aux oreilles ! Personne ne fait exactement le même chemin. En ce qui nous concerne, nous avons fait quelques petites erreurs de navigation mais jamais très grave. Non, nous, nous ferons LA grosse erreur qui nous vaudra une journée angoissante mais inoubliable et magnifique ! Nous verrons cela plus tard.
Le gîte est vraiment magnifique et luxueux par rapport à celui d’hier.
Ce soir, nous serons avec le groupe de trois entrevus hier (Ceux qui faisaient la sieste)Mony
Aujourd’hui, l’étape est courte et nous flânons. Beau parcours en forêt, il y a déjà des champignons.
er, visite à la petite fontaine de Saint Claire qui, normalement, guérit les yeux.JC

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Mérignac - Le Barp , 25 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Yoann nous reconduit sur le chemin, au sud de Bordeaux. Lorsqu’on le quitte, il n’est pas toujours aisé de le retrouver ce fichu chemin. Après quelques kms à tourner, faire demi tour, retourner (pas grave, nous sommes en voiture !), nous le retrouvons avec deux pèlerins dessus. Il s’agit de notre canadienne et d’un petit nouveau, Pierre. Nous disons au revoir à Yoann et nous repartons. J’ai toujours un petit serrement au cœur que je ne saurais pas expliqué. Je ne crois pas qu’il soit intéressant de faire des haltes, c’est très dur de repartir. Jusqu’ici, nous avons enchaîné les étapes toujours avec le même plaisir. Mauvais temps, chemins galères, douleurs souvent pénibles, rien n’a entamé notre volonté. Pas un seul instant, nous avons évoqué la possibilité d’arrêter ou même de faire une pause.
Aujourd’hui ne va pas être une étape ordinaire. Nous sommes déjà quatre sur le chemin et nous sommes rejoints par un couple. Ils voyagent léger car ce sont des locaux qui ont décidé de faire l’étape qui passe près de chez eux. Plus loin, nous doublons trois pèlerins qui font la sieste. Ce soir, nous serons sept au Barp, peut être un record ?
Pour moi, c’est une belle étape avec de petites routes tranquilles et un soleil masqué. C’est le début de la forêt des Landes. Après les chemins galères que nous avons du emprunter, nous ne trouvons pas cette région déprimante comme certains nous l’avaient annoncé. Pour l’instant, nous trouvons le coin plutôt sympa.
En arrivant au gîte, nous sommes un peu perturbés par la petitesse des lieux, on ne ferait pas entrer une souris de plus ! Nous avons du mal à entrer tous les quatre avec nos sacs. Nous sommes avec Pierre et la canadienne dont je n’arrive toujours pas à mémoriser le prénom.
Les trois autres personnes qui arrivent un peu plus tard, seront logées dans la salle de sport sur des matelas au sol. Ils seront moins confortablement installés mais ils auront plus d’oxygène que nous. Je crains l’instant où il faudra fermer la porte. Plus tard, Pierre décide de rejoindre les autres au gymnase, bonne idée ! Mony
Ce jour, nous étions six sur le chemin, c’est amusant. Nous parlons un peu avec quelqu’un puis avec un autre, selon les arrêts de chacun.
A l’arrivée, nous attendons un peu le responsable de la mairie. Il arrive une première fois… Sans les clés ! Notre canadienne grogne. Notre gîte ressemble à une maison de poupée, ce sera dur d’y dormir à quatre ! Mais c’est gratuit…
Notre co pèlerine s’est levée trois fois cette nuit, sans doute la prostate ! De plus, elle a ronfloté. JC

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De Blanquefort à Mérignac

Leblogdenini.jimdo.com/Mérignac – 10kms
Ce matin, le soleil est là et nous n’avons que 10 kms à faire. Les vacances quoi !
Nous prenons un petit déjeuner copieux à l’auberge de jeunesse. Charles nous rejoint, c’est sans doute la dernière fois que nous le voyons. Nous allons faire une pause d’une journée chez Yoann et nous serons dès lors décalés. Dommage, je l’aurais bien adopté ce petit, il est vraiment sympa. Chacun sa route, chacun son chemin. C’est une des particularités du chemin. Nous rencontrons des gens, cheminons avec eux un ¼ d’heure ou trois jours et nous les perdons pour en retrouver d’autres. C’est ainsi.
Arrivée sans problème chez Yoann vers 11h30, grâce à l’aide conjuguée du plan Internet et du toujours fameux GPS. Nous lavons pas mal de linge. C’est chouette une machine à laver !
J’envoie un mail à tous nos admirateurs… Je fais aussi un peu de comptabilité.
Au décathlon, JC aurait aimé trouver une sorte de chariot pour tirer les bagages, pour économiser mon bras, mais il n’existe rien de la sorte dans ce magasin. Par contre, il investit dans une nouvelle paire de chaussures car les siennes sont prêtes à lâcher. 80 euros pour à peine un mois de marche, ça coûte cher un pèlerinage !
Nous nous couchons à 21h avec, en prime, pour moi le moral dans les chaussettes. Pourquoi ce coup de blues ? Mystère.
Mercredi 7 mai – Mérignac – repos
Journée repos. L’après midi, je fais de la paperasse, prépare les futures étapes et fais quelques réservations.
JC, lui, va à Bordeaux qui n’est « que » à 4km200.
En soirée, Yoann passe beaucoup de temps pour installer sur le GPS la carte d’Espagne.Mony
Les trams sont en grève alors je vais à Bordeaux selon la bonne méthode que nous utilisons depuis quelques semaines. 4 kms, pour un marcheur, ce n’est pas loin.
A la mairie, je fais tamponner notre crédenciale.
En ce qui concerne le chariot que je recherche pour le portage, je le vois en photo : Il vient de Suisse et coûte…750 euros. J’essaierais d’en faire un moi-même. Il va falloir continuer comme avant en espérant que Nini va tenir le coup.JC

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De Blaye à Blanquefort

Leblogdenini.jimdo.com/L’étape va être longue et, de plus, nous n’avons pas trop bien dormi, la peur sans doute de rater le bateau, le prochain étant à 10h.
Départ de l’hôtel à 6h30. Nous retrouvons Charles et patientons avec lui. En effet, seuls les touristes respectent le « arrivez ½ heure avant le départ ». La traversée se passe sans problème mais le temps est brouillasseux et on ne profite guère du paysage.
Tout de suite la pluie s’installe, il faut sortir le poncho. C’est dans ces moments-là qu’on peut se demander ce que l’on est venu faire dans cette galère ! Je pose la question à Charles, mais comme nous, il ne semble pas le moins du monde regretter d’être là. Ils sont fous ces pèlerins !
A Tayac, nous trouvons une boulangerie d’ouverte (Nous sommes lundi et c’est une bonne surprise). Les 3 pèlerins font leurs courses.
Nous cheminons tous les trois jusqu’à 11h30. Nous suivons des petites routes à travers les vignobles puis, déjà quelques pistes forestières, avant goût des Landes.
La pèlerine a faim et nous décidons de rentrer dans le village d’Arsac pour essayer de trouver un abri. Charles continue.
Il pleut beaucoup, pas d’abri bus. Finalement JC s’adresse à la mairie. Une femme charmante nous propose de nous installer dans une salle à côté de son bureau, au sec et au chaud. Merci beaucoup. Sur ce chemin, je ne cesse de m’étonner de la bonne volonté et de la gentillesse de la majorité des gens rencontrés.
L’après midi, la pluie cesse. Le parcours me paraît bien long. 29kms c’est trop pour moi, mon corps refuse de s’adapter. Pourtant, grâce à la technique et au GPS de Gaël, nous avons « économisé » 700 mètres sur l’itinéraire prévu, pour moi, c’est génial.
Nous arrivons vers 15h30 à l’auberge de jeunesse. Comme il faut aller faire des courses, je ne fais que poser mon sac et nous repartons aussitôt. Nous croisons Charles qui revient avec un sac de victuailles. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans mais j’ai une envie terrible de lui piquer son sac ! « C’est pas loin » nous dit-il…Ah Jeunesse ! Il a bien 30 ans de moins que nous.Mony
Nous sommes bien sûr les premiers arrivés à l’embarcadère. Nous assistons à l’embarquement de camions et voitures.
La traversée des vignes est bien moins agréable sous la pluie.
Après le déjeuner dans une petite salle chauffée prêtée par la mairie d’Arsac, départ difficile. La fatigue commence à se faire sentir, 29 kms, il faut les faire. Jc

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De St Aubin de Blaye à Blaye - 20 kms

Leblogdenini.jimdo.com/Aujourd’hui l’étape sera courte et agréable. Nous prenons donc notre temps. Pendant le petit déjeuner à l’hôtel nous bavardons avec le patron, portugais. Son fils est parti sur le chemin de Saint Jacques il y a quelques années. Il nous explique qu’il lui avait offert un joli bâton et que celui-ci lui avait été volé à Santiago. Nous ferons attention aux nôtres, ils n’ont aucune valeur, juste sentimentale. JC fait une encoche sur le sien à chaque étape. Il y aura la partie française et, de l’autre côté la partie espagnole. Pour l’heure, moi je n’en ai plus. J’ai abandonné le mien lorsque les chemins sont devenus moins boueux, à l’entrée des vignes. C’est en territoire espagnol, à Deba que les besoins se feront de nouveau sentir…
Une grande partie de l’étape se fait en empruntant une petite route, ancienne voie ferrée. Jolie route, tranquille, qui ne fait pas mal aux pieds, bref, reposante.
Nous déjeunons vers Le Pontet, près d’une salle des fêtes avec banc et table. Nos amis gendarmes à 50 mètres nous offrent le spectacle. Toi, je t’arrête, toi, non, toi je t’arrête. Sur quel critère ? Le pif bien connu du gendarme…
Nous achetons les petits gâteaux du dimanche puis nous repartons pour finir tranquillement l’étape. Il fait encore très chaud mais le parcours est souvent ombragé.
Nous arrivons à Blaye vers 15h. L’hôtel est à un km du centre, alors nous ne faisons que poser nos sacs car sinon je n’aurais plus le courage de repartir ! Nous repérons l’embarcadère pour demain matin. Il nous faudra à peu près 20 minutes pour traverser la gironde et arriver à Port Lamarque. Le départ sera à 7 heures.
On s’achète des petits gâteaux. Comment ça, encore ? C’est tout ce que le pèlerin a trouvé d’ouvert, on est dimanche.
Nous nous installons en terrasse et nous prenons un chocolat chaud. C’est vrai qu’il fait très chaud mais c’est de ça que nous avons envie. Au cours de notre voyage, nous aurons ainsi des envies qui ne nous sont pas coutumières. Peut être un besoin du corps ?

Voie verte
Nous allons traverser la Gironde
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