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Récits de Poupoune au Canada
Le Québec en automne
Cela faisait quelques temps que nous lorgnions vers le Québec pour des vacances. Au départ c'était juste pour le tourisme, les couleurs d'automne ou la neige. Finalement, ce projet s'est concrétisé d'une part lorsqu'un de mes amis y est allé pour le travail et d'autre part depuis que la marraine d'Arnaud y a rejoint son québécois. Il ne nous restait plus qu'à choisir la saison automne ou hiver ? Finalement, ce sera l'automne pour les belles couleurs. Voici donc les détails sur notre aventure québécoise.
Montréal
Réveil à 5h, on avait été prévenus. En insistant un peu, nous parvenons à retrouver le sommeil jusqu’à 8h00.
Au matin, le ciel est bleu et il doit faire environ 15°C. Au soleil, un peu plus, un pull suffit pour se promener.
Aujourd’hui, on a décidé de s’attaquer au centre-ville et de changer nos euros en dollars canadiens.
Le centre-ville est, à pied, à environ 45 minutes de chez Luc. Nous commençons donc tranquillement notre marche en remontant le canal Lachine jusqu’au marché Atwater. Nous apercevons le château Ambroise le long du canal. En passant au marché, nous en profitons pour faire le tour des stands. Le marché comporte beaucoup de boucheries, fromageries et une boulangerie dans la partie couverte. A l'extérieur cesont plutôt des stands ds fruits , légumes et fleurs. A notre grande surprise, on trouve beaucoup de fromages français dans la fromagerie imais que les prix sont chers ! La moindre part de brie est aux alentours de 25$/kg. La plupart des jambons présents dans l’étal sont des jambons reconstitués. Les fruits et légumes quant à eux sont très variés. On y trouve de tout et surtout des potirons et citrouilles qui ont presque des stands entiers rien que pour eux.
Nous continuons ensuite notre route en empruntant une petite rue résidentielle vers le centre-ville. Toutes les maisons sont faites de briques rouges telles que celles des maisons typiques de la Sologne en France. La différence, c’est la taille. Ce sont pour la plupart des maisons à 2 ou 3 étages au toit plat. Certaines ont une petite pente sur la façade avant, au niveau du dernier étage. Toutes ces maisons ont un petit escalier extérieur menant au perron, ce qui les rend vraiment particulières. Celles de cette rue sont peintes (par-dessus les briques) et souvent les toits sont colorés.
Le premier immeuble que nous rencontrons est le centre Bell, stade des hockeyeurs de Montréal, les Canadiens. D’ailleurs, quand nous passons devant, des grues sont en train de repositionner le « Bell » sur l’immeuble. Nous passons ensuite devant la gare Windsor, coincée entre 2 gros immeubles. Le mélange des genres est assez amusant.
Nous traversons ensuite la zone des gratte-ciels avec une petite pause sur la place Ville-Marie qui offre un point de vue sur l’université McGill.
Un de nos objectifs une fois au centre-ville était d’aller dans un centre d’informations de tourisme pour la suite de notre voyage. Ces centres sont vraiment très riches en brochures, guides et cartes. En plus, il y a possibilité de se renseigner auprès de personnes derrière un guichet qui vont rechercher des guides et brochure en fonction des besoins de chacun. La personne qui nous a accueilli a pris le temps de nous montrer différentes balades dans Montréal, de nous informer sur les possibilités d’hébergement selon les endroits et différentes adresses de loueurs de voiture. Je pense que ces centres sont un passage incontournables pour le touriste car il permet de recueillir toutes sortes d’informations qu’un guide touristique de région ne donnera pas ou du moins pas en quantité égale.
Nous échangeons ensuite nos euros dans un bureau de change au taux de 1,5$ pour 1€ (commission de 2,5$).
Suivant donc les conseils de cette dame, nous continuons notre visite par la place des Arts et le musée d’art contemporain de Montréal. Juste en face se trouve le complexe Desjardins. C'est un énorme centre commercial qui fait partie de la « ville souterraine « de Montréal. Un étage est quasiment réservé à la restauration et vu l’heure, nous décidons d’y faire notre pause déjeuner. Le choix est à la fois vaste et à la fois limité : poutine, hamburger, chinois ou indien. Après, c’est chaque choix multiplié par 3, 4, voire 5 enseignes. Le principe : ce sont des comptoirs, on passe commande, on récupère le plat sur son plateau, puis on se trouve un coin sur l’immense place au milieu de tous ces snacks. Pour cette fois-ci, nous choisissons un menu indien. Pourquoi? Simplement parce que le patron nous a appâté avec une assiette pour goûter son plat du jour. Non, la poutine ne sera pas au menu aujourd’hui!
En ressortant du complexe, une surprise nous attend : le ciel s’est couvert. Il fait gris, mais heureusement, il ne fait pas plus froid.
La rue suivante nous emmène dans le quartier chinois. Les rues limitrophes sont flanquées de portes chinoises. Le quartier en lui-même est tout petit, mais il comporte beaucoup d’échoppes chinoises.
De là, nous regagnons le Vieux-Montréal où nous nous arrêtons pour admirer la place d’armes, la basilique Notre Dame l’un étant en face de l’autre. De toute la journée, c’est ici que nous rencontrons le plus de touristes.
Nous remontons ensuite la rue Saint Paul qui propose beaucoup de restaurants et de petites boutiques et nous débouchons sur la place Jacques Cartier. La place est en pente, pavée et piétonne. Tout le long se trouvent des terrasses de restaurants et le tout dégage une ambiance très française. Quelques maisons sont d’ailleurs de forte inspiration bretonne. En haut de la place se trouve l’hôtel de ville et le château Ramezay. Avant d’aller vers le port, nous poussons encore un peu plus pour aller sur le champ de Mars, très célèbre à Montréal. Il est à noter que le haut de la place Jacques Cartier possède une colonne Nelson et que du coup, une statue de Jean Vauquelin a été placée de l’autre côté de la rue. Sur le champ de Mars, les archéologues ont mis à jour les fondations de la muraille qui avait été érigée au 18è siècle. D'ici nous profitons d'une belle vue sur les gratte-ciels de Montréal.
Cette fois-ci, nous descendons la place pour aller sur le port.
En passant, nous visitons les échoppes du marché Bonsecours. La plupart des boutiques propose des produits artisanaux, certains sont inuits ou amérindiens. Les boutiques sont plaisantes à visiter.
Une fois à l’extrémité du quai Jacques Cartier, sur le port, nous apercevons la Biosphère de l’île Sainte Hélène du côté du Saint Laurent et de l’autre les gratte-ciels de la ville.
Nous resterons sur cette vue pour aujourd’hui. Le chemin du retour passera par le canal Lachine avec un petit crochet par le marché Atwater pour le repas du soir. Nous n'avions pas encore eu l'occasion de dépenser nos sous et donc nous n'avions pas encore été confronté aux prix pratiqués au Québéc : ils s'entendent hors taxes. Il faut donc toujours ajouter environ 10 - 12% de taxes au prix affichés.
Une fois rentrés et le souper pris, la soirée se tire en longueur et le décalage horaire se fait encore ressentir. Il est à peine 21h, mais j’ai l’impression qu’il est minuit passé. Le tout est de tenir au moins jusqu’à 22h30 pour se caler dans le fuseau horaire d’ici.
Finalement, nous nous couchons vers 23h après avoir préparé notre journée du lendemain : Visite du Mont Royal.
Changement de continent : direction Montréal
Le départ de l'aéroport de Bâle / Mulhouse est prévu à 13h30, l'arrivée à l'aéroport Trudeau de Montréal à 17h50, avec une escale par Paris Charles de Gaulle, le tout avec air France.
La matinée se passe bien, nous terminons tranquillement nos valises et Aurélie, ma soeur, passe nous prendre pour nous déposer à l'aéroport. Il n'y a jamais beaucoup de monde à Mulhouse pour les vols intérieurs et tout se passe bien. Le vol est rapide et nous atterrissons au terminal 2G, qui est tout neuf 1h plus tard. Nous attrapons le bus pour changer de terminal (2F). On ne peut pas dire que la logistique des transports entre les terminaux soit optimisée pour les économies d'énergie car nous faisons un bon nombre de tours et de détours avant d'arriver au terminal F. Heureusement que nous n'étions pas pressés par le temps. Au terminal, une fois le contrôle passé, nous en profitons pour faire un peu de shopping dans les boutiques duty free et acheter un sandwich car la collation entre Mulhouse et Paris était assez légère pour un repas de midi.
Il est 16h, c'est l'heure de l'embarquement. Nous nous installons à nos places (rang 09) dans le Boeing 747 qui va nous faire traverser l'Atlantique. Là une déception : il n'y a pas d'écrans individuels contrairement aux publicité du site d'Air France. Tant pis. Au pire, nous avons l'ordinateur d'Arnaud pour nous occuper.
Très rapidement, le stewart passe avec la carte du menu proposé puis sert l'apéritif : champagne, histoire de fêter les vacances. Le repas est servi dans la foulée. Au menu, crumble de tomates et chèvre, fricassé de poulet avec légumes et riz, camembert et moelleux au chocolat, le tout accompagné de vin blanc. Pendant ce temps, par le hublot, nous avons pu apercevoir les cotes françaises sous le soleil, l'Angleterre sous les nuages et puis l'Irlande à nouveau sous le soleil.
Le film du jour, Sex and the City, démarre tout de suite après le repas, histoire d'occuper un peu les gens.
Tout d'un coup, Arnaud aperçoit des petites tâches blanches dans la mer. Des bateaux ? Non des icebergs ! Il y en a plusieurs dont certains que l'on voit bien. Regardant un peu plus haut, je m'aperçois que certains nuages sont pour le moins bizarres. Et pour cause : c'est en fait la pointe sud du Groenland ! La vue est magnifique et c'est une belle surprise, nous ne pensions pas apercevoir le Groenland sur le trajet.
Enfin, nous découvrons le Canada. Le temps clair nous permet de bien voir le paysage en dessous : des lacs en pagaille. Nous voyons ensuite le lac Saint Jean avec le fjord du Saguenay et enfin le Saint Laurent et toutes les cultures aux alentours.
L'avion amorçe la descente et se place dans la zone d'alignement de la piste qui se trouve au-dessus du Saint Laurent. Du coup, nous pouvons profiter d'une belle vue sur les environs entre 100 et 30 mètres du sol. C'est assez étrange aussi car on se demande si on ne va pas atterrir dans l'eau.
Ce qui nous attend à l'aéroport est nettement moins excitant : une longue file d'attente pour passer le contrôle avant de récupérer les bagages, en espérant qu'elles soient, elles aussi arrivées. On finit par y arriver, vers 19h heure locale (soit 1h en France). La douanière au poste de contrôle était sympathique. Elle ne nous a pas embêtés avec des questions à répétitions. Juste un petit programme de nos vacances et notre moyen de locomotion. "Bon plan" approuve-t-elle avec son bel accent québécois.
Les bagages sont là. Ouf! Nous repérons Luc à la sortie et nous embarquons dans sa voiture, avec boîte automatique. Luc avait eu peur d'être en retard, il avait eu du mal à quitter son travail, mais finalement, il n'en était rien.
Luc habite le long du canal Lachine, dans Montréal ouest, non loin du marché Atwater (à ce moment là, ça ne nous parle pas vraiment mais nous le découvriront assez rapidement). Sur la route, nous pouvons apprécier la vue des gratte-ciels, de Montréal by night.
Arrivés chez lui, il est l'heure de souper et nous nous forçons à rester debout jusqu'à 23h local environ (5h en France) pour ne pas être déphasés le lendemain. Nous discutons donc du Québec, de Montréal, de ce que nous allons voir le lendemain c'est à dire le centre ville de Montréal.