Tombouctou
Le climat de Tombouctou est typique de celui de la zone sahélienne, aride avec de faibles précipitations, jusqu’à 200 millimètres de pluie par an essentiellement en août, insuffisant pour une activité agricole sédentaire du moins sans irrigation, mais adapté au pastoralisme et au nomadisme. Les température sont extrêmes, jusqu’à 40°C l’été.
Tombouctou est accessible par l'aéroport international de Tombouctou ou par le fleuve Niger et les pistes qui le longent. C’est une ville dont l’activité touristique est importante, ou du moins l’était jusqu’en 2012, et qui vit aussi du transit du sel produit 700 kilomètres plus au nord, de l'élevage et de l’artisanat, essentiellement Touareg ou Peuls.
Il est déconseillé de voyager en ce moment à Tombouctou, et il est impératif de suivre les conseils de l’ambassade. Quand la situation se sera stabilisée, vous pourrez peut être découvrir, outre les trois grandes mosquées, menacées par l’avancement des sables du désert et inscrites au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco (liste des biens en péril), les seize mausolées de saints s’ils n’ont pas tous été détruits et les grandes places publiques:
- Les cent mille manuscrits, détenus par les grandes familles de la ville et qui constituent le véritable trésor de Tombouctou.
- La mosquée de Djingareyber, la grande mosquée construite à partir de 1325 en terre crue et dont les enduits nécessitent un entretien annuel, réalisé par la population.
- la mosquée de Sankoré, un important centre universitaire, une madrasah qui ne se visite pas.
- La mosquée de Sidi Yahia, dont la porte datant du XVe siècle a été détruite récemment par les islamistes d’Ansar ed-Dine (juillet 2012) au prétexte que certains disaient que le jour où on ouvrirait cette porte, ce serait la fin du monde.
- La cité des 333 saints, enterrés dans les cimetières, les mausolées ou de simples tombeaux, mais tous identifiés. Il y a seize mausolées, maintenant en partie détruits par les islamistes d’Ansar ed-Dine.
- Les maisons des explorateurs et découvreurs de Tombouctou, celle de René Caillé, qui habitait Djenné, du major Alexander Gordon Laing ou du docteur Heinrich Barth, parfois transformées en musée.
Créé et mis à jour par visoterra, rdut
Tombouctou, la mystérieuse
dans le carnet de voyage de perline9 : Mali, aux confins du désert - 22/05/2012Tombouctou, ville de poussière et de sable, à l'atmosphère étrange, encore un lieu mythique dont on se dit qu'on a bien fait d'y aller quand il en était encore temps.
La "ville exquise, pure, délicieuse, illustre, cité bénie..." au charme étrange, ainsi que la décrivait un auteur ...