Madère
- Madère, perle de l'Atlantique
par perline9 - 24/07/2011Madère, île aux fleurs, véritable jardin flottant au milieu de l'Océan atlantique, est un lieu de contrastes étonnants et de métissages exceptionnels où pendant une semaine, j'ai pu découvrir d ... Suite
- Monte, la petite "Sintra" de Madère
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par perline9 - 12/08/2011
Un paysage sublime où se marient le bleu de la mer et le rouge des roches.
Le parc Santa Catarina recèle des quantités d'essences exotiques
Une statue dans le Parc Santa Catarina représente Christophe Colomb, le regard fixé sur le large, méditant peut-être sur ses futures découvertes maritimes. Le navigateur séjourna à Madère.
L'astrolabe sphérique de la fontaine de la Praça do Infante, devant l'entrée du Parc Santa Catarina, rappelle les grandes découvertes des navigateurs portugais.
In îlot de nidification pour les oiseaux a été installé au milieu de l'étang.
Du haut du Parc Santa Catarina, la vue s'étend au nord jusqu'à la Fortaleza do Pico, appelée aussi Forteresse Saint Jean Baptiste, construite au 17ème siècle, et censée défendre l'île contre les invasions des pirates.
Un lieu de promenade très agréable autour du petit lac du Parc Santa Catarina.
Sur la route de la Ponta de Sao Lourenço, un paysage aride qui rappelle que l'Afrique n'est qu'à quelques encablures.
Depuis le parc Santa Catarina, la vue s'étend de la Marina de Funchal jusqu'à Ponto de Graranjau.
Devant l'entrée principale du Parc Santa Catarina, trône une statue de l'Infant Henri le Navigateur. Ce personnage qui vécut au 15ème siècle, fut ainsi nommé, bien qu'il n'ait jamais navigué, car il contribua grandement, en les finançant, aux découvertes maritimes des navigateurs portugais, et il fit du Portugal la plus grande puissance maritime de l'Europe de l'époque.
Fontaine fleurie ornée d'un astrolabe sphérique sur la Praça do Infante à Funchal, devant le Parc Santa Catarina.
Devant l'entrée du parc, une nuée de taxis jaunes vous attend.
La plus ancienne chapelle de Madère, datant de 1425 ; on la doit à Dona Costança, l'épouse très pieuse de Zarco, le découvreur de l'archipel de Madère
Un rayon de soleil transparaît à travers le jet d'eau du petit lac du jardin Santa Catarina.
Un bel arbre à petites fleurs rouges, une espèce répandue à Madère mais dont je ne connais pas le nom...
Un visoterrien vient de me l'indiquer, c'est un brachychiton acerifolius, arbre originaire d'Australie.
Des poissons sèchent au soleil sur une ossature de bois ; il semble qu'il s'agisse de roussettes, une variété de petits requins.
Le bateau "Sauveur du Monde", bien fatigué, attend en cale sèche sur le port de Câmara de Lobos, à côté du poisson qui sèche au soleil.
Vue plongeante depuis le Pico da Tore, un promontoire rocheux qui surplombe le port de Câmara de Lobos.
Câmara de Lobos n'est plus le petit village de pêcheurs de jadis, de nouveaux quartiers grimpent à l'assaut des collines.
Dernier soleil derrière le Cabo Girao, vu depuis les hauts de Câmara de Lobos.
Des cierges sont allumés près de la crypte de la petite chapelle noyée dans la verdure.
La plage du port doit sa couleur foncée aux blocs de basalte volcanique omniprésents dans l'île de Madère.
Un promontoire de roches volcaniques, surmonté d'un phare protège l'entrée du port de Câmara de Lobos
Malgré l'importance de la pêche, Câmara de Lobos a aussi une tradition agricole et bananeraies et vignes arrivent jusque aux portes de la ville.
Le Cabo Girao dans la brume, vu depuis la plage de Câmara de Lobos. C'est une des falaises les plus hautes du monde.
Les maisons blanches du quartier des pêcheurs surplombent la criée.
Un port animé et fleuri qui fait face courageusement à la crise de la pêche.
Une marchande de fleurs attend le client au-dessous du tableau en azulejos représentant Léda et le Cygne surmontant une fontaine. Cette fontaine du tableau se trouve maintenant dans la cour de l'hôtel de ville.
La cour centrale du marché est remplie d'éventaires tenus par des fermiers ou des artisans locaux qui viennent vendre leur production.
Les marchandes de fleurs du marché portent des costumes locaux aux couleurs encore plus vives que celles de leurs fleurs.
Devant le porche du marché, les visiteurs admirent à la fois les fleurs et le tableau en azuleros représentant le marché au début du 20ème siècle.
Des poissonniers armés de grands coutelas ou de machettes, débitent d'énormes thons ou des espadons.
Le poisson "espada" typique de Madère, à l'aspect peu engageant avec sa couleur noire, ses gros yeux exorbités et ses dents acérés. Poisson de grande profondeur, personne n'a pu en voir un seul vivant.
L'un des tableaux en azuleros qui ornent le porche du Mercado dos Lavradores.
Une marina récente qui constitue pour les marins, une étape appréciable sur la route de l'Atlantique.
Un chemin assez raide mène à la plage de Prainha, plage de sable noir volcanique, bien abritée du vent.
Un sentier caillouteux de 8 km prolonge la route jusqu'à la pointe la plus orientale de l'île.
Des strates de couleurs variées traversées par des coulées de lave figées dans la roche, témoignent de la formation volcanique de l'île
Un paysage beau et aride qui contraste avec le reste de l'île couverte d'une végétation tropicale luxuriante.
Inclusions de blocs de lave dans les rochers ocres de Sao Lourenço, qui témoignent du chaos qui a dû accompagner l'activité volcanique de l'île.
Le téléphérique qui relie la vieille cille de Funchal à Monte offre des vues spectaculaires sur la baie et sur les collines.
La Vierge protectrice de Monte veille sur la baie de Funchal et certains pèlerins n'hésitent pas à monter à genoux, la longue volée d'escaliers qui mène à l'église. Cet édifice renferme le tombeau de l'Empereur Charles 1er d'Autriche, le dernier des Habsbourg, qui mourut à Madère en exil en 1922.
L'un des oliviers multimillénaires du jardin tropical de Monte.
Un édifice qui fut un hôtel de luxe dans la première moitié du 20ème siècle. C'est aujourd'hui la propriété de la Fondation Berardo qui gère le Jardin Tropical et le Musée qui en fait partie.
Le Jardin Tropical de Monte n'abrite pas que des plantes ; c'est un concentré de nature, d'art et de culture
Des agapanthes bleues ou blanches poussent par milliers dans les talus du jardin tropical
Le jardin tropical renferme toutes sortes de statues modernes ou anciennes.
Le retour de Monte vers Funchal en téléphérique se fait au-dessus de paysages somptueux.
Des bateaux fatigués sont tirés au sec sur le port de Câmara de Lobos, dans l'attente d'un coup de pinceau salvateur.
Câmara de Lobos, typique village de pêcheurs, continue à faire sécher le poisson de façon traditionnelle.
Ce grand marché de Funchal se trouve à l'entrée de la vieille ville, dans un bâtiment art déco construit dans les années 1930-40.
Des fruits exotiques locaux en abondance sur les étals colorés du Mercado dos Lavradores.
Le Mercado dos Lavradores est un des pôles de la vie sociale de Funchal. On s'y presse sous les parasols jaunes du patio central.
Une plage de sable gris, très agréable, la seule plage de sable naturel de l'île de Madère.
Une marina toute récente et un village "Quinta do Lorde" à peine sorti de terre.
Vue depuis la Ponta de Sao Lourenço sur les côtes découpées et souvent brumeuses de la face nord de l'île de Madère.
Vue par temps plutôt calme d'un paysage minéral souvent exposé à la fureur des éléments.
Caniçal, première petite ville aperçue à l'arrivée à Madère, à l'extrémité est de l'île.
Dernier regard sur un paysage sculpté par l'océan et les vents du nord
Un hâvre de tranquillité et de beauté, habité par les cygnes et les canards
Vue de la baie de Funchal à travers les jeunes crosses d'une magnifique fougère arborescente du jardin tropical.
Eglise de style baroque construite au 18ème siècle, consacrée à Nossa Senhora do Monte ; c'est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté.
Une place ombragée et un kiosque à musique, tout à Monte respire la tranquillité...
En contrebas de l'église de Monte, tous de blanc vêtus et coiffés d'un canotier, les "pilotes" des "carros de cestos", les traîneaux en osier, attendent le chaland.
Les chariots en osier montés sur des patins en bois, vont dévaler les rues tortueuses et pentues, offrant à leurs passagers de purs moments d'émotion.
Le parcours des traîneaux d'osier traditionnels débute à Monte, chemin de Babosas, devant le parvis de l'église.
Poussée d'adrénaline garantie dans cette descente échevelée du traîneau en osier jusqu'à Funchal.
En attendant les clients, les pilotes des chariots en osier font une pause sur le parvis de l'église Nossa Senhora do Monte
Après avoir descendu la pente en poussant les chariots en osier jusqu'à Funchal, les "pilotes" doivent remonter à leur point de départ à Monte, pour reprendre leurs rotations.
Sur la place principale du village de Monte, près d'une boutique ambulante, un bronze rend hommage à ce mode de transport traditionnel que représentaient les "carros de cestos" ; aujourd'hui, ces chariots en osier ne servent plus que pour les touristes.
Le jardin tropical de Monte Palace abrite une infinie diversité de plantes de tous les continents.
Les allées du jardin tropical sont bordées de panneaux qui constituent une magnifique collection d'azulejos
Le musée comporte trois niveaux d'exposition dont deux sont consacrés à des sculptures contemporaines d'art africain, et le troisième abrite des minéraux du monde entier.
A l'entrée du jardin, le visiteur est accueilli par des oliviers millénaires importés jadis du Portugal.
Une quarantaine de panneaux d'azulejos modernes retrace l'histoire glorieuse du Portugal.
Un bronze moderne sous un portique ancien, représente un Homère pensif, parmi les agapanthes et les fougères.
Un lieu chargé d'histoire : cette propriété d'un consul britannique au 18ème siècle, fut revendue et transformée en hôtel de luxe. Jusqu'en 1943, ce palace accueillit une clientèle cosmopolite et riche qui appréciait le cadre exceptionnel de cet hôtel. C'est actuellement le siège de la Fondation Berardo du nom de son propriétaire.
Un joli bronze d'un sculpteur anglais orne le perron de Monte Palace.
Devant Monte Palace, une statue moderne a été disposée auprès d'un olivier millénaire.
Portique japonais à l'ombre d'une belle fougère arborescente dans le jardin oriental.
Atmosphère zen dans cette partie du jardin où ont été rassemblés les symboles de la culture orientale.
D'énormes massifs d'hortensias bleus ornent les talus des allées du jardin tropical.
Les oeuvres d'artistes contemporains du Zimbabwé sont exposées dans le musée du jardin tropical.
Le musée du Jardin Tropical expose des sculptures modernes de bois ou de pierre, oeuvres d'artistes originaires du Zimbabwé.
Deux lions gardent l'entrée de la partie orientale du jardin dans la plus pure tradition asiatique.
Des guerriers à l'allure sévère et aux costumes colorés, ont été alignés au long de l'allée principale du jardin oriental.
Dans la partie orientale du jardin tropical, tout a été fait pour recréer l'ambiance zen des jardins asiatiques.
Le Jardin Tropical est un concentré de nature mais également de culture et d'art contemporain.
Plusieurs panneaux d'azulejos de grande dimension ont été disposés autour du lac central du Jardin Tropical.
L'eau coule partout en abondance dans le jardin et favorise la prolifération d'une végétation luxuriante.